Titre original :

Œdèmes et pseudo-œdèmes papillaires de l’enfant : à propos de 125 cas

Mots-clés en français :
  • oedème papillaire
  • pédiatrie
  • druses papillaires
  • tumeurs cérébrales
  • hypertension intracrânienne idiopathique
  • abcès et empyème cérébral
  • névrite optique de l’enfant

  • Oeil -- Maladies chez l'enfant
  • Névrite optique
  • Oeil -- Échographie
  • Disque du nerf optique
  • Oedème papillaire
  • Druses de la papille optique
  • Névrite optique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Ophtalmologie
  • Identifiant : 2017LIL2M312
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/09/2017

Résumé en langue originale

Contexte : L’oedème papillaire de l’enfant pose un problème diagnostic. Il faut distinguer les pseudooedèmes papillaires dont le diagnostic doit être posé avec des explorations limitées des oedèmes papillaires vrais dont la prise en charge est urgente, l’étiologie potentiellement grave et l’imagerie cérébrale nécessaire. Méthode : Ont été inclus tous les enfants d’âge inférieur ou égal à 18 ans répertoriés dans le service avec un diagnostic d’oedème papillaire entre 2007 et 2013. Résultats : 125 enfants ont été inclus. Nous avons relevé 38 cas de pseudo-oedèmes papillaires dont 34 avaient des druses de la papille. Chez les enfants présentant des druses et ayant bénéficié d’une échographie et d’une imagerie en autofluorescence, les résultats étaient concluants pour les 2 examens dans 44,7% des cas et non concluants aux 2 examens dans 27,7% des cas. L’échographie a montré sa supériorité en diagnostiquant seule 27,7% des yeux alors que l’autofluorescence ne permettait pas de mettre en évidence de druses (p<0.0001 pour la différence de sensibilité). Le doute diagnostic avec un oedème papillaire persistant chez 7 enfants, une angiographie a été réalisée. Les autres causes de pseudo-oedèmes relevés sont la papille pleine de l’hypermétrope (3 cas) et les fibres à myéline (1 cas). 84 enfants avaient un oedème papillaire de stase avec comme diagnostics étiologiques les tumeurs cérébrales (55,9%), l’hypertension intracrânienne idiopathique (17,8%), les infections cérébro-méningées (10.7%), les kystes arachnoïdiens (4.7%), les hydrocéphalies (3.6%), les syndromes d’Arnold-Chiari (3.6%) et les causes vasculaires (3.6%). Tous ont bénéficié d’une imagerie cérébrale. 3 enfants ont présenté un oedème papillaire dans le cadre d’une névrite optique. Conclusion : Le diagnostic étiologique et la prise en charge des oedèmes papillaires chez l’enfant sont orientés par la clinique : présence de signes d’hypertension intracrânienne et/ ou une baisse d’acuité visuelle. Leur absence doit faire évoquer un pseudo-oedème papillaire à éliminer au préalable dont l’étiologie la plus fréquente est les druses de la papille. L’échographie en mode B constitue un examen pertinent pour leur diagnostic et est supérieur dans notre étude par rapport à l’autofluorescence.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Defoort, Sabine

AUTEUR

  • Naoum, Sara
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