Titre original :

Saisonnalité des troubles psychiatriques en milieu carcéral

Mots-clés en français :
  • Saisonnalité
  • psychiatrie
  • troubles psychiatriques
  • prison
  • milieu carcéral

  • Maladies mentales
  • Suicide
  • Prisons
  • Prisonniers -- Services de santé mentale
  • Troubles mentaux
  • Suicide
  • Saisons
  • Prisons
  • Prisonniers
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2017LIL2M308
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/09/2017

Résumé en langue originale

Les troubles psychiatriques et le suicide en population carcérale sont deux problèmes de santé publique importants. En effet, par rapport à la population générale, les pathologies psychiatriques sont quatre à dix fois plus fréquentes chez les personnes détenues et le suicide est six fois plus fréquent. En population générale, il est bien établi que l'évolution de plusieurs troubles psychiatriques est marquée par une cyclicité saisonnière. Il en est de même pour le suicide. Pourtant, les études qui se sont intéressées à une éventuelle saisonnalité des troubles psychiatriques et du suicide en prison sont excessivement rares. L'objectif de cette thèse est d’explorer la question de la saisonnalité des troubles psychiatriques et du suicide en population carcérale. Pour cela, une première étude s'intéresse aux variations saisonnières du suicide en incarcération en France sur une période de 20 ans (entre 1996 et 2016). La seconde étude évalue l’influence des saisons sur les hospitalisations à l’Unité Hospitalière Spécialement Aménagée (UHSA) de Lille-Seclin (qui reçoit exclusivement des personnes détenues pour des hospitalisations à temps complet en psychiatrie) en 2014 et 2015. Dans ces travaux expérimentaux, nous n’avons pas mis en évidence de variations saisonnières statistiquement significatives (en utilisant le modèle cosinor avec un seuil de significativité de 0,025) comparables à la saisonnalité identifiée en population générale. Certaines spécificités liées à l’environnement carcéral comme le faible niveau d’ensoleillement en prison tout au long de l’année ou le mode de vie imposé par les contraintes pénitentiaires (horaires fixes d’ouvertures/fermetures des cellules ou des promenades, survenue d’évènements judiciaires, etc.) pourraient constituer une piste pour expliquer ces résultats. D’autres investigations devront permettre de mieux appréhender la rythmicité des évènements psychiatriques en détention afin de proposer des moyens de prévention adaptés.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Fovet, Thomas

AUTEUR

  • Scouflaire, Tatiana
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