Titre original :

L’allaitement réduit-il la survenue d’un asthme du nourrisson ? : évaluation à un an : cohorte Epipage 2

Mots-clés en français :
  • asthme
  • allaitement maternel
  • prématurité
  • cohorte Epipage 2

  • Allaitement maternel
  • Prématurés
  • Asthme
  • Analyse par cohorte
  • Allaitement maternel
  • Très grand prématuré
  • Asthme
  • Études de cohortes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2017LIL2M309
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/09/2017

Résumé en langue originale

INTRODUCTION : L’asthme du nourrisson est une maladie fréquente, décrite depuis 1981, dont la prévalence varie entre 20 et 45%. Sa définition initiale était la survenue d’au moins 3 épisodes de sifflement dans les 2 premières années de vie, élargie aux 3 premières années de vie par l’HAS. Les avantages de l’allaitement maternel sont largement connus, en particulier celui de diminuer le risque infectieux chez le nourrisson. De nombreux agents anti-microbiens, anti-inflammatoires et immunomodulateurs sont présents dans le lait maternel et permettent de stimuler le système immunitaire du nouveau-né. L’allaitement maternel a également un rôle controversé vis-à-vis de l’allergie. Notre objectif était d’évaluer l’effet de l’allaitement maternel sur la survenue d’un asthme dans la première année de vie chez l’enfant né très prématurément en France. METHODE : Etude de cohorte en population : EPIPAGE 2, les prématurés nés, en 2011, entre 24 et 31 semaines d’aménorrhée étaient inclus. La survenue d’un asthme du nourrisson à un an, le type d’alimentation que recevait le prématuré et les différents facteurs de confusion étaient mesurés à l’aide de plusieurs questionnaires. Des analyses statistiques bi variées avec imputation multiple puis des analyses multivariées étaient réalisées. RESULTATS : 2778 patients ont été inclus. Le type d’alimentation variait significativement entre les groupes d’enfants avec ou sans asthme. Les taux d’allaitement exclusif, d’alimentation mixte et d’alimentation artificielle étaient respectivement chez les asthmatique ou non de 21,2% contre 27,8%, de 23,2% contre 21,8% et de 55,6% contre 50,4%, p<0,05. On retrouvait un effet dose : le risque d’asthme était plus élevé lorsque l’enfant recevait une alimentation par du lait artificiel OR à 1,4 IC95% (1,2-1,8) ou une alimentation mixte OR à 1,3 IC95% (1,1-1,7). CONCLUSION : Nous avons pu mettre en évidence un lien entre l’allaitement à la sortie d’hospitalisation en néonatalogie et la survenue d’un asthme du nourrisson à un an de vie chez l’enfant très prématuré, ce qui conforte le rôle de l’allaitement maternel dans la prévention de l’allergie.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Truffert, Patrick

AUTEUR

  • Verspieren, Julie
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