Titre original :

Symptômes neurologiques révélant une cytopathie mitochondriale chez l'enfant : étude de cas rapportés dans la région Nord-Pas-de-Calais de 2006 à 2016

Mots-clés en français :
  • Cytopathie mitochondriale
  • chaine respiratoire
  • symptôme neurologique
  • Leigh
  • hypotonie
  • biopsie musculaire
  • maladie métabolique
  • déficit énergétique

  • Mitochondries -- Maladies
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  • ADN mitochondrial
  • Manifestations neurologiques des maladies
  • Maladies mitochondriales
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  • Maladies mitochondriales
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  • Maladies mitochondriales
  • ADN mitochondrial
  • Manifestations neurologiques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2017LIL2M306
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 11/09/2017

Résumé en langue originale

Objectifs : Avec une prévalence de 1/5000 naissances, les cytopathies mitochondriales sont les maladies héréditaires du métabolisme les plus fréquentes. Même si elles sont toutes dues à un dysfonctionnement primaire de la chaine respiratoire d’origine génétique, leur hétérogénéité clinique en fait un groupe particulièrement difficile à diagnostiquer. En effet, ce dysfonctionnement entraine un déficit énergétique pouvant se révéler à tout âge, par tout symptôme, touchant n’importe quel tissu, avec tous degrés de gravité et par tout mode d’hérédité. Seule la biologie moléculaire permet un diagnostic de certitude. Cette analyse devant être orientée par la clinique, nous nous sommes intéressés aux symptômes neurologiques révélant une cytopathie mitochondriale chez l’enfant. Méthode : Quatre-vingt-dix patients, présentant des signes neurologiques inauguraux avant l’âge de 18 ans, évoquant un diagnostic de cytopathie mitochondriale étaient inclus rétrospectivement entre 2006 et 2016. Ces patients étaient sélectionnés parmi les 272 ayant bénéficié sur cette période d’une étude de l’ADN mitochondrial sur leucocytes ou d’une biopsie musculaire avec étude de la chaine respiratoire. Résultats : La prévalence dans le Nord-Pas de-Calais était estimée à 1 / 6 864. Les quatre symptômes les plus fréquemment présents initialement étaient : l’hypotonie (45%), le retard psychomoteur (32%), l’anomalie du périmètre crânien (24%) et un ptosis ou une neuropathie optique (20%). Un examen neuroradiologique typique du syndrome de Leigh était présent chez 9% des patients. L’âge médian au premier symptôme était de 10,5 mois. Le décès survenait plus précocement chez les enfants de moins de 1 mois. La présence d’une hypotonie initiale, d’une épilepsie, d’anomalies du périmètre crânien diminuait la survie (p < 0,05). Un ptosis était associé aux formes moins sévères (p < 0,05). Un déficit de la chaine respiratoire sur le muscle était retrouvé chez 63% des patients, avec 8% de déficit en complexe I et 30% de déficit en complexe IV. Un diagnostic moléculaire était établi pour 43% des patients (33% mitochondrial, 10% nucléaire). Conclusion : Au total, l’hypotonie semble prédominer chez les moins de 2 ans et le ptosis ou l’atteinte du nerf optique, de sévérité moindre, chez les plus de 2 ans. La prise en charge diagnostique doit être optimisée par des réunions multidisciplinaires clinico-biologiques pour permettre de confirmer ses suspicions diagnostiques et améliorer le conseil génétique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Mention, Karine

AUTEUR

  • Canon, Mathilde
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