Titre original :

Discussion précoce autour de la fin de vie lors de la rechute d’une hémopathie maligne agressive et potentiellement mortelle : le point de vue des hématologues : une étude qualitative

Mots-clés en français :
  • Entretiens
  • directives anticipées
  • hématologie
  • soins palliatifs
  • éthique

  • Hémopathies malignes
  • Hémopathies malignes
  • Accompagnement de la fin de vie
  • Testaments de vie
  • Relations médecin-patient
  • Tumeurs hématologiques
  • Récidive
  • Soins palliatifs
  • Accompagnement de la fin de la vie
  • Directives anticipées
  • Relations médecin-patient
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Hématologie
  • Identifiant : 2017LIL2M152
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/05/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Avoir eu une discussion précoce sur les souhaits du malade en fin de vie est associé à une amélioration de la prise en charge palliative des patients atteints de cancer. Pourtant, les professionnels de santé investissent très peu les directives anticipées. Objectif : L’objectif principal de l’étude était de comprendre ce qui facilite ou limite une discussion autour de la fin de vie lors de la rechute d’une hémopathie maligne agressive, d’après les oncohématologues. L’objectif secondaire était d’en explorer les conséquences sur l’ouverture aux soins palliatifs en hématologie. Méthodologie : Nous avons réalisé 10 entretiens semi-directifs individuels d’hématologues cliniciens francophones. L’analyse du verbatim a été effectuée selon une méthode de catégorisation par thématiques, issue de la théorie ancrée. Résultats : Lors de la rechute, la possibilité d’une discussion autour de la fin de vie était limitée par la crainte de la perte de l’alliance thérapeutique. Les hématologues avaient du mal à s’ouvrir à la subjectivité du patient et à se positionner vis-à-vis de son cheminement dans un contexte thérapeutique. L’anticipation d’un pronostic péjoratif n’était pas exploitée en situation d’incertitude. Une communication centrée sur l’espoir était préférée à l’approche de la question de la mort, perçue comme une menace. Conclusion : La prise en compte de la subjectivité des cliniciens et la complexité de la mise en place de discussions autour de la fin de vie nécessitent de reconsidérer la place et le rôle des directives anticipées, des récits de vie et de l’importance du tiers dans l’articulation précoce entre soins palliatifs et hématologie.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Aubry, Régis

AUTEUR

  • Prod'homme-Pruvot, Chloé
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