• Langue : Français
• Discipline : Pharmacie
• Identifiant : 2017LIL2E113
• Type de thèse : Doctorat de pharmacie
• Date de soutenance : 03/10/2017

Résumé en langue originale

Le diabète de type 2 est une maladie en constante évolution. Le diabète de type 2 peut se définir par une hyperglycémie chronique liée à une insulino‐résistance et à une diminution de l’insulino‐sécrétion. La pathologie entraine des complications aigües et des complications chroniques microvasculaires et macrovasculaires pouvant entrainer la mort. Le diagnostic et la prise en charge doivent être les plus rapides possibles par une prise en charge globales avec dans un premier temps les mesures hygiéno‐diététiques, le contrôle glycémique et le traitement médicamenteux. L’arsenal thérapeutique s’est enrichi depuis une dizaine d’années avec l’arrivée dans un premier temps des gliptines puis les inhibiteurs du cotransporteur rénal sodium‐glucose de type 2 ou gliflozines. Le mécanisme d’action de cette nouvelle classe est particulier puisqu’ils agissent indépendamment de l’insuline. Ils entrainent une glycosurie permettant une diminution de la glycémie et une amélioration du taux d’hémoglobine glyquée. Ils apportent des effets bénéfiques dans la prise en charge du diabète de type 2 comme la baisse de la pression artérielle ainsi qu’une perte de poids. Cependant, ce mécanisme d’action entraine des effets indésirables comme des infections uro‐génitales, une hypovolémie, des fractures osseuses et quelques cas d’amputations. Les gliflozines peuvent exercer des effets favorables à tous les stades du diabète mais il ne faut pas oublier de juger le rapport bénéfice‐risque avant toute instauration de traitement sans pour autant les banaliser.

Résumé traduit

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