Réinsertion arthroscopique des lésions capsulo-labrales versus immobilisation après primo-luxation gléno-humérale antérieure chez les patients de moins de 25 ans. Etude prospective et randomisée. Evaluation radiologique initiale et clinique à court terme
- Bankart
- encoche hill-sachs
- bony bankart
- arthroscopie
- Articulation scapulo-humérale
- Arthroscopie
- Épaule
- Lésions de Bankart
- Articulation glénohumérale
- Luxation de l'épaule
- Arthroscopie
- Jeune adulte
- Langue : Français
- Discipline : Médecine. Chirurgie générale
- Identifiant : 2017LIL2M289
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 03/07/2017
Résumé en langue originale
Contexte : L’encoche de Hill-Sachs (EHS) et le « Bony-Bankart », secondaires à une primo-luxation gléno-humérale antérieure (PLGHA) favorisent le risque de récidive. Mais il n’existe pas de consensus sur le bilan diagnostique de ces lésions. L’objectif était d’évaluer la performance diagnostique du bilan radiologique : la validité intrinsèque de la radiographie (scanner comme gold-standard) et la reproductibilité des mesures scanographiques. Les objectifs secondaires étaient l’évaluation de l’influence des lésions osseuses et du traitement sur l’évolution clinique à 6 mois. Méthode : Quarante patients de 18 à 25 ans étaient inclus après une PLGHA. Deux groupes étaient randomisés : traitement orthopédique et traitement chirurgical par réinsertion arthroscopique des lésions capsulo-labrales. Les 2 groupes étaient immobilisés 3 semaines et rééduqués selon le même protocole. Le bilan initial, comprenant une radiographie et un scanner d’épaule, était interprété par un radiologue et à 2 reprises par un orthopédiste. La sensibilité et la spécificité de la radiographie dans le diagnostic des lésions osseuses ont été calculées, suivi d’une étude de reproductibilité des mesures scanographiques du « Bony-Bankart », de l’EHS et du « Glenoid Track ». Un bilan clinique était réalisé à 3 et 6 mois avec évaluation de la stabilité gléno-humérale, les amplitudes articulaires et les scores fonctionnels (Quick-DASH, WOSI et Walch-Duplay) pour évaluer l’influence les lésions osseuses et du traitement sur l’évolution clinique à court terme. Résultats : La sensibilité de la radiographie était de 65% pour le diagnostic de l’EHS et de 60% concernant le « Bony-Bankart » avec une spécificité de 100%. La reproductibilité inter-observateur était bonne (R4= 0,678) et moyenne (R4= 0,579) pour la profondeur de l’EHS, respectivement sur coupe transversale et frontale. La reproductibilité intra-observateur était excellente (R4= 0,800) pour la profondeur de l’EHS, sur coupe frontale et bonne pour les autres mesures. Concernant le diagnostic des fractures de CG, la reproductibilité était excellente (>0,900) pour la mesure de la perte de surface articulaire du « Bony-Bankart ». Il n’y avait aucun lien entre la présence et les caractéristiques des lésions osseuses et l’évolution fonctionnelle à 6 mois. Il y avait significativement moins d’appréhension à l’armée du bras dans le groupe chirurgical (p=0,0113) mais avec des scores fonctionnelles et des amplitudes similaires entre les 2 groupes à 6 mois. Conclusion : Le scanner est le gold-standard dans le bilan initial des PLGHA pour l’évaluation précise des lésions avec le bilan suivant : la profondeur de l’EHS et la mesure de la perte de surface articulaire de la fracture glénoïdale. Les résultats de la cohorte « Bankart » sont encourageants et seront précisés avec un recul de 2 ans.
Résumé traduit
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- Directeur(s) de thèse : Pouges, Cécile
AUTEUR
- Duriez, Pauline