• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2017LIL2M294
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 04/07/2017

Résumé en langue originale

Contexte: Il existe une hausse permanente du nombre de consultations aux urgences. Objectif: Déterminer la proportion de patients qui consultent aux urgences de Saint Vincent et Saint Philibert ne relevant pas des urgences et comparer les caractéristiques de ces patients afin de savoir pourquoi ils ne consultent pas leur médecin généraliste. Méthodes: Etude quantitative multicentrique auprès de 74 450 patients consultant aux urgences de Saint Philibert et Saint Vincent. Comparaison des actes, diagnostics principaux, diagnostics associés et motifs d’admission les plus fréquents entre les prises en charge ne relevant pas de l’urgence (CCMU 1) et celles pouvant relever de l’urgence. Résultats : L’acte le plus fréquent est le même dans les deux établissements, c’est le code ZBQK002 (radiographie du thorax). Les deux motifs les plus fréquents sont les mêmes dans les deux hôpitaux : un traumatisme d’un membre inférieur (T13.9) et une douleur abdominale (R10.4). A Saint Vincent, le diagnostic le plus fréquent est le R10 (douleurs abdominales et pelviennes), alors qu’à Saint Philibert, le R53 (malaise et fatigue). Il y a significativement moins de prises en charge ne relevant pas de l’urgence à Saint Philibert (CI à 95% de la différence de proportion : [0.025 ; 0.032]). Le diagnostic le plus fréquent à Saint Philibert pour les prises en charge non urgentes est d’« autres examens à des fins administratives » (Z028), et à Saint Vincent la rhinopharyngite (J00) et la commotion cérébrale (S060). Il n’y a pas de motif dominant réellement, mais pour les prises en charge non urgentes le motif le plus fréquent est la fièvre (A50.9) et pour les prises en charge relevant de l’urgence, il s’agit du traumatisme d’un membre inférieur (T13.9) et la douleur abdominale (R10.4). Conclusion: Le nombre croissant de consultations aux urgences dans un contexte de démographie médicale de plus en plus inquiétante, notamment en zone rurale où la prise en charge des soins non programmée apparaît d’autant plus complexe, pourrait être géré à partir du motif d’admission pour une meilleure orientation des patients.

Résumé traduit

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