Titre original :

Etude des facteurs prédictifs de survie prolongée après exérèse de métastases hépatiques de cancer colorectal chez les patients inclus dans l'étude prospective randomisée MIROX

Mots-clés en français :
  • Cancer colorectal
  • métastases hépatiques
  • facteurs pronostiques
  • survie

  • Cancer colorectal
  • Métastases hépatiques
  • Survie (médecine)
  • Tumeurs colorectales
  • Tumeurs du foie
  • Analyse de survie
  • Métastasectomie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Oncologie
  • Identifiant : 2017LIL2M293
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/07/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Malgré l'amélioration du traitement des métastases hépatiques (MH) de cancer colorectal (CCR), la survie après résection de MH reste très variable. Plusieurs facteurs pronostiques clinico-pathologiques ont été rapportés. Leur combinaison a permis d'établir des scores pronostiques dont la validité à l'ère des thérapeutiques actuelles reste à définir. L'objectif de ce travail est d'analyser les facteurs pronostiques associés à la survie après résection de MH de CCR. Méthode : Les données clinico-pathologiques des patients inclus dans l'essai de phase III MIROX ont été analysées. Les critères de jugement principaux étaient la survie globale (SG) et la survie sans récidive (SSR) à 5 ans. Une analyse univariée a été réalisée pour identifier les associations et sélectionner les variables incluses dans un modèle de Cox multivarié pour déterminer leur valeur pronostique. Résultats : 181 patients présentant des MH isolées de CCR ont été inclus. La durée médiane de suivi était de 6,42 ans (IC95%: [5,15; 8,71]). Les taux de SG et SSR à 5 ans étaient respectivement de 67,1% et 35,4%. En analyse univariée, la SG variait en fonction du Score de Risque Clinique (SRC) de Fong en tant que variable continue (p=0,0016) ou catégorielle (SRC 0-1 vs 2-3 vs 4-5 ; p=0,012), du taux de polynucléaires neutrophiles (PNN) en tant que variable continue (p=0,018) ou discontinue <6000 vs >6000/mm 3 (p=0,0009) et de la chronologie des MH synchrone vs métachrone (p=0,029). La SSR variait en fonction du délai entre le diagnostic de la tumeur primitive et des MH (p=0,047), du nombre de MH (p=0,0002), du taux d'ACE pré-opératoire (p=0,045), du SRC en tant que variable continue (p=0,0001) ou catégorielle (p=0,0002), du taux de PNN (p=0,02) et du taux de phosphatases alcalines (PAL >3N ; p=0,03). En analyse multivariée, les 3 groupes de SRC (p=0,036) et le taux de PNN >6000 vs <6000/mm3 (p=0,006) étaient des facteurs pronostiques indépendants de SG. Seul le SRC restait significativement associé à la SSR (p=0,027). Le modèle final de SG a été utilisé pour établir un nomogramme permettant une estimation individuelle des probabilités de SG à 6 mois, 1 an, 3 ans, 5 ans et 10 ans. Conclusion : Dans cette cohorte de patients traités par chirurgie et chimiothérapie pour des MH de CCR, le SRC et le taux de PNN étaient associés à une moindre SG. Seul le SRC était associé à la SSR. Le nomogramme pronostique pourrait prédire de manière plus précise la SG avant la prise en charge de MH de CCR.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Hebbar, Mohamed

AUTEUR

  • Makhloufi, Samira
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