Titre original :

La prise d’antibiotiques chez les nourrissons peut-elle contribuer au risque de l’obésité infantile ?

Mots-clés en français :
  • Obésité infantile
  • antibiothérapie
  • microbiote intestinale
  • études épidémiologiques

  • Antibiothérapie en pédiatrie
  • Antibiotiques
  • Nourrissons -- Effets des médicaments
  • Obésité
  • Enfants obèses
  • Antibactériens
  • Obésité pédiatrique
  • Facteurs de risque
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M304
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 06/07/2017

Résumé en langue originale

L’obésité et le surpoids deviennent des problèmes de santé publique majeure. Le nombre de nourrissons et de jeunes enfants en surpoids ou obèses dans le monde a augmenté de 10 millions de 1990 à 2013. L’utilisation d’antibiotique est extrêmement répandue chez les enfants en bas âges pour des raisons d’infections respiratoires ou de la sphère ORL. Les recommandations d’antibiothérapie visent depuis longtemps à diminuer l’utilisation massive de cet outil thérapeutique notamment en raison de l’émergence des pathogènes multi-résistants. Utilisé dans les années 50 comme facteurs de croissance dans le monde animale, les antibiotiques sont suspectés d’augmenter le risque de l’obésité infantile en altérant le microbiote intestinal. Les études récentes sur la transplantation du microbiote semblent de plus en plus démontrer son rôle causatif dans le développement de l’obésité. L’impact des antibiotiques sur le microbiote encore immature des nourrissons étant plus important, les conséquences sur le risque de l’obésité pourrait être encore plus élevés. Plusieurs études épidémiologiques regroupant plus de 500000 sujets ont évalué l’influence de l’antibiothérapie en pédiatrie sur la prise de poids. Ces études convergent sur le fait que l’exposition aux antibiotiques avant six mois semble être un facteur de risque pour l’obésité infantile alors que des expositions plus tardives ont un effet modéré. Le type d’antibiotique utilisé et la fréquence d’exposition semblent être des facteurs clés dans ce processus. Même s’il reste encore des questions en suspens, ces données nouvelles pourraient amener la communauté médicale à reconsidérer les raisons et fréquences des prescriptions chez les nourrissons. L’objectif principal de cette thèse vise à faire un état des lieux sur l’antibiothérapie durant les deux premières années de vie et son impact possible sur le risque de l’obésité infantile. Avant de conclure nous apporterons un éclairage sur le rôle du microbiote dans le processus de l’obésité.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Hannequart, Philippe

AUTEUR

  • Denmamode, Wardaa
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