• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Psychiatrie
• Identifiant : 2017LIL2M301
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 06/07/2017

Résumé en langue originale

Contexte : La chirurgie bariatrique constitue le traitement de choix de l’obésité morbide. Si elle permet une réduction de la morbi-mortalité, elle n’est pas sans conséquence sur le plan psychique. Quelques études attestent d’une surmortalité par suicide chez les sujets opérés dans les années post-opératoires. Méthode : Par une revue de littérature, nous nous sommes proposés d’évaluer l’état des lieux de santé mentale en post-opératoire, en particulier la prévalence du suicide et équivalents suicidaires et dans un second temps les enjeux psychiques et les moyens de prévention du risque suicidaire en pré et en post-opératoire. Résultats : Peu d’études ciblant la mortalité par suicide chez les sujets opérés d’une intervention bariatrique ont été publiées. Les résultats de ces travaux démontrent majoritairement un risque suicidaire augmenté en post-opératoire par rapport à la population générale. Les hypothèses présentées remettent en question le cadre de l’avis psychiatrique préopératoire et la nécessité d’une précision des contre-indications, ainsi que la préparation comme le suivi post-opératoire en tant qu’étapes majeures de prévention. L’impact psychique d’une chirurgie bariatrique est d’autant plus important que ces patients présentent en amont une estime de soi et une image corporelle fragiles. Chaque variation de poids implique au-delà du remodelage physique, des remaniements psychiques par lesquels les fragilités peuvent se révéler sous la forme d’idée ou de geste suicidaire. Conclusion : Il semble exister une majoration du risque suicidaire dans les années suivant une intervention bariatrique. Ces patients nécessitent une évaluation et un accompagnement pluridisciplinaires à vie afin de prévenir un risque suicidaire en post-opératoire.

Résumé traduit

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