• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2017LIL2M259
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 27/06/2017

Résumé en langue originale

Introduction: L'arthrose fémoro-patellaire isolée est une pathologie à faible prévalence dont le traitement reste controversé. La pose d'une prothèse fémoro-patellaire est une des solutions chirurgicales pour laquelle peu d'études de survie au long terme existent en littérature. Matériel et méthode: Nous avons analysé de manière rétrospective une série de 42 prothèses fémoro-patellaires de Bousquet misent en place par un opérateur unique. Le recul moyen était de 26 ans. Il a été recueilli les informations sur les reprises chirurgicales et la totalisation éventuelle en PTG. Au dernier recul, les scores IKS et fémoro-patellaire Lillois ont été renseignés. Résultats: L'association à un geste d'ostéotomie de la TTA était faite dans 7% des cas, la voie d'abord interne dans 74%. La principale cause de reprise chirurgicale était l'usure du polyéthylène (13 cas). La réalisation d'une ostéotomie de la TTA était la deuxième cause de reprise (5 cas). La principale cause de conversion en PTG était l'apparition d'une arthrose fémoro-tibiale. La survie à la conversion en PTG était de 45,2% à 15 ans, 35,5% à 20 ans et 22,1% à 25 ans. La survie à la reprise chirurgicale (hors totalisation) était de 56% à 5 ans, 32 % à 10 ans et 28% à 15 ans puis stagnait. Discussion: Les survies à 20 ans sans totalisation et sans reprise chirurgicale apparaissent décevantes. Cette série confirme les résultats peu satisfaisants des PFP de première génération mais avec un recul plus important. Les caractéristiques de cet implant de première génération sont un des éléments expliquant cette survie. Conclusion: Cette étude vient redéfinir à long terme les difficultés rencontrées par les prothèses fémoro-patellaires de première génération.

Résumé traduit

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