• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Psychiatrie
• Identifiant : 2017LIL2M298
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 05/07/2017

Résumé en langue originale

l’éreutophobie a été décrite pour la première fois en 1846 par le psychiatre berlinois Johann L. Casper, rapportant l’auto-observation d’un de ses patients qu’il a suivi en thérapie. L’éreutophobie, peur de rougir en public, a une part physiologique non négligeable et qui fait sa spécificité, le rougissement ayant ici une fonction de symptôme. Ce travail aborde dans un premier temps les aspects historiques du concept, de 1846 à aujourd’hui, les fonctions physiologiques et sociales du rougissement qui en font une pathologie complexe ; la clinique et sa symptomatologie y sont détaillées, afin notamment de la différencier du trouble anxiété sociale dont elle n’est à ce jour décrite dans les livres qu’en tant que variante symptomatologique. Il est clair que la variante physiologique joue un rôle prépondérant dans la résistance au traitement et l’impact imaginé ou réel de ce rougissement reste un biais cognitif majeur. Les prises en charge commencent à voir le jour, qu’elles soient médicamenteuses, psychothérapeutiques ou chirurgicales et il semble qu’un nombre de plus en plus important de patients y est recours. Je décrirai deux cas cliniques ayant eu des prises en charge distinctes et leurs propres évolutions. Reste à développer la connaissance de ce trouble au plus grand nombre de praticiens afin d’en améliorer sa prise en charge et l’accès aux soins.

Résumé traduit

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