Titre original :

Impact de l’effet paracrine du tissu adipeux épicardique sur les propriétés électrophysiologiques du myocarde atrial des patients présentant une fibrillation atriale

Mots-clés en français :
  • Tissu adipeux épicardique
  • fibrose atriale
  • bas voltage
  • fibrillation atriale
  • phénotype de graisse épicardique

  • Fibrillation auriculaire
  • Péricarde
  • Tissu adipeux
  • Phénotype
  • Électrophysiologie
  • Myocarde
  • Fibrillation auriculaire
  • Péricarde
  • Tissu adipeux
  • Phénotype
  • Électrophysiologie cardiaque
  • Fibrose
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Cardiologie et maladies vasculaires
  • Identifiant : 2017LIL2M253
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Le tissu adipeux est un organe endocrine capable de moduler, localement ou à distance, de nombreux processus biologiques. Recouvrant près de 80% de la surface du coeur, le tissu adipeux épicardique (TAE) pourrait favoriser la genèse de fibrose atriale. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’impact du phénotype de cette graisse sur les propriétés électrophysiologiques du myocarde atrial des patients présentant une fibrillation atriale (FA). Méthodes : Une étude prospective a été réalisée au CHRU de Lille entre novembre 2016 et mai 2017. Une évaluation électrophysiologique permettait de recueillir les données de voltage endocavitaire pour chaque patient. Une zone de bas voltage traduisait l’existence d’une fibrose atriale. Une analyse quantitative et qualitative de la graisse épicardique par tomodensitométrie permettait d’évaluer la corrélation entre le phénotype de cette graisse et la présence de fibrose atriale. Résultats : 30 patients ont été inclus. Le volume total de graisse épicardique était de 115±59 cm³, la densité moyenne de -103,8±6,4 unités Hounsfield (UH). Les déterminants du volume total de graisse épicardique étaient le sexe masculin (Β=0,453 ; p=0,026) et la surface de l’OG (Β=0,446 ; p=0,025). Les éléments associés à la densité totale de graisse épicardique comprenaient l’âge (Β=-0,438 ; p=0,032), le sexe masculin (Β=0,703 ; p<0,001) et le score de CHA2DS2Vasc (Β=-0,458 ; p=0,025). 10 patients (33.3%) présentaient au moins une zone de bas voltage. L’âge avancé (65 ± 7 vs. 58 ± 10 ; p=0,050) et la faible densité de la graisse épicardique péri-OG (-101,8 ± 12,5 vs -90,4 ± 6,3; p=0,004) étaient associés à la présence de bas voltage. L’analyse des couples {voltage endocavitaire-densité de TAE} pour une même région anatomique atriale révélait une bonne corrélation entre ces 2 variables en cas d’arythmie persistante. L’ensemble des zones de fibrose étaient recouvertes de TAE. Celui-ci débordait cependant volontiers au niveau de zones normo-voltées. Une densité de graisse particulièrement basse semblait corrélée à la présence d’une zone de fibrose en regard. Conclusion : Parmi les patients présentant une arythmie persistante, l’évaluation de la densité de graisse épicardique péri-atriale gauche pourrait permettre de dépister la présence de fibrose atriale. Cette fibrose étant corrélée au succès d’une procédure d’ablation par radiofréquence, le recueil de cette variable pourrait prédire en partie l’efficacité d’une telle procédure.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Coisne, Augustin

AUTEUR

  • Klein, Cédric
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