Titre original :

Évaluation de la fréquence des troubles du sommeil chez les internes en médecine dans le Nord-Pas-de-Calais en 2015 : étude prospective, descriptive et observationnelle

Mots-clés en français :
  • Troubles du sommeil
  • internes en médecine
  • habitudes de vie
  • travail à horaires décalés
  • facteurs prédictifs

  • Troubles du sommeil
  • Internes (médecine)
  • Modes de vie
  • Troubles de l'endormissement et du maintien du sommeil
  • Internat et résidence
  • Mode de vie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2017LIL2M255
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte : L’insomnie chronique est un problème de santé publique touchant 15% à 20% de la population générale selon les études, et survenant à tout âge (1). Les comportements inadaptés d’hygiène de sommeil constituent les principaux facteurs de risque de troubles du sommeil chez le sujet jeune. Qu’en est-il dans une population d’internes en médecine, soumise à un travail à horaires décalés (gardes et astreintes) ? Méthode : Nous avons interrogé 724 internes de médecine (spécialités médicales, chirurgie, anesthésie-réanimation, pédiatrie, gynécologie médicale et obstétrique), du Nord-Pas-de- Calais, lors des répartitions de stage pour l’été 2015. Nous leur avons proposé une échelle de Pittsburgh (PSQI) et un questionnaire concernant leurs habitudes de vie. Résultats : Sur 724 internes présents, 659 questionnaires remplis ont été recueillis (91% de participation). 8 ont été exclus car incomplets. Le score de PSQI était pathologique (score > 5) chez 37,5% (0,34 - 0,41) des internes. Le score moyen de PSQI était de 5,2 (± 2). Plusieurs items posaient des difficultés spécifiques (réveils nocturnes, troubles de l’endormissement, difficultés de maintien de l’éveil et enthousiasme à la réalisation des activités quotidiennes). Parmi leur mode de vie, le chronotype du soir semblait être un facteur de risque d’altération du sommeil (OR = 0,63 [0,43 - 0,91]). Ces données sont du même ordre de grandeur que les données d’une étude américaine réalisée sur le même type de population en 2010 (2). Conclusion : Ces résultats posent le problème de la gestion du sommeil dans une population jeune, en travail à horaires décalés atypiques, et confrontée à un niveau de responsabilité important. Travailler les comportements par rapport au sommeil, en les adaptant à l’âge des sujets et au travail à horaires décalés, pourrait s’avérer une piste de réflexion ultérieure indispensable.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Poirot, Isabelle

AUTEUR

  • Lecoutre, Olivia
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