Titre original :

Etude des facteurs prédictifs du déclin cognitif à 2 ans des patients malades Alzheimer jeunes

Mots-clés en français :
  • Alzheimer
  • jeunes
  • déclin cognitif
  • facteurs prédictifs
  • mini mental state examination
  • syndrome dysexécutif
  • Memantine

  • Maladie d'Alzheimer
  • Troubles de la cognition
  • Mémantine
  • Analyse par cohorte
  • Mini-Mental State Examination
  • Alzheimer, Maladie d'
  • Dysfonctionnement cognitif
  • Mémantine
  • Pronostic
  • Études de cohortes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Neurologie
  • Identifiant : 2017LIL2M282
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte : La maladie d’Alzheimer (MA) est la première cause de démence dans le monde et concerne 34% des démences de moins de 65 ans. De nombreuses études s’accordent à présent à penser que les patients présentant une forme précoce de MA ont des modalités de présentation et d’évolution de leur maladie différente des patients plus âgés. En l’absence de traitement curatif, l’objectif principal est de ralentir la vitesse de progression de la maladie. L’objectif de notre étude est donc de rechercher des facteurs initiaux qui seraient prédictifs d’un déclin cognitif rapide chez les patients atteint d’une MA de forme précoce, afin d’une part de corriger des facteurs modifiables et d’autre part, de pouvoir mettre en place précocement des aides adaptées. Méthode : Nous avons inclus 84 patients consécutifs, âgés de moins de 60 ans au moment de l’apparition des premiers signes cliniques, atteint d’une MA de forme probable ou certaine, avec un score au Mini Mental State Examination (MMSE) supérieur à 10, inclus dans la cohorte COMAJ entre 2009 et février 2015. Nous avons relevé pour chaque patient ses caractéristiques cliniques, biologiques, radiologiques, les données de son bilan cognitif de dépistage et les thérapeutiques initiées à l’inclusion dans la cohorte. Le déclin cognitif a été mesuré par l’évolution du MMSE entre l’inclusion et après 2 ans de suivi. Nous avons identifié trois groupes de patients déclineurs selon le caractère lent, intermédiaire ou rapide de l’évolution de leur maladie. Résultats : À 2 ans, le déclin cognitif médian est de 6 points sur le MMSE. Après analyse en régression logistique, un score bas à la Batterie Rapide d’Efficience Frontale initiale (BREF) ressort comme facteur prédictif d’un déclin cognitif rapide avec un p<0.02 et l’administration d’un traitement par MEMANTINE ressortait initialement comme facteur aggravant le pronostic cognitif avec un p<0,001. Après analyse en sous-groupe comprenant l’ensemble des patients traités par MEMANTINE au cours de la période étudiée, ce dernier résultat ne ressort plus comme significatif (p=0,056). Conclusion : Au terme de notre étude, nous ne retrouvons aucune caractéristique clinique, biologique ou radiologique initiale en dehors d’une atteinte sévère et précoce des fonctions exécutives qui laisserait supposer un pronostic péjoratif à 2 ans. Les résultats concernant la MEMANTINE nous incitent à penser que la prise en charge des patients Malades Alzheimer Jeunes doit faire l’objet d’essais thérapeutiques ciblés.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Mackowiak, Marie-Anne

AUTEUR

  • Tuffal, Amélie
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