Titre original :

Influence de la proximité géographique d'une offre de soin gynécologique par rapport au cabinet de médecine générale sur le taux de participation au dépistage du cancer du col de l’utérus

Mots-clés en français :
  • cancer du col de l’utérus
  • dépistage
  • médecine générale
  • facteur favorisant

  • Col de l'utérus
  • Accessibilité géographique des services de santé
  • Santé publique -- Enquêtes
  • Tumeurs du col de l'utérus
  • Accessibilité des services de santé
  • Enquêtes sur les soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M279
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Deuxième cancer féminin incident dans le monde, le cancer du col de l’utérus (CCU) est dépistable par frottis cervico-utérin (FCU). Sa prévention reste insuffisante, particulièrement dans les Hauts-de-France. L’objectif de l’étude était de déterminer l’effet de la proximité d’une offre de soin gynécologique et d’un cabinet de médecine générale sur le taux de participation au dépistage du CCU des femmes de 25 à 65 ans suivies par les médecins généralistes (MG) sur le territoire des Flandres. Méthode : La CPAM des Flandres a fourni une base de données comportant les MG installés sur son territoire au premier janvier 2015. Après détermination des distances entre les cabinets de MG et ceux de gynécologie, chaque zone géographique des MG se voyait rattacher son European Deprivation Index (EDI). La pratique du FCU du MG était confirmée par interrogatoire téléphonique. Le critère de jugement principal était le taux de dépistage en fonction de la densité de gynécologues selon la distance du cabinet de MG. Résultats : 345 MG ont participé à cette étude. En analyse multivariée, ajustée selon la pratique du FCU, le genre du médecin et l’EDI, la densité de gynécologue à moins de cinq km et entre 20 et 40 km d’un cabinet de MG avaient un effet positif significatif respectivement de 0,3121 (+/- 0,07837 ; p < 0,0001) et de 0,07419 (+/- 0,01502 ; p < 0,0001) sur la participation des femmes au dépistage du CCU. Conclusion : La proximité immédiate (< cinq km) ou l’éloignement de 20 à 40 km d’un cabinet de gynécologie et d’un cabinet de MG étaient liés à une augmentation significative du nombre de patientes dépistées pour le CCU.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Raginel, Thibaut

AUTEUR

  • Quersin, François
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre