Titre original :

Niveau socio-économique et dépistage du cancer du col utérin : approche centrée sur les cabinets de médecine générale des Flandres (étude transversale préliminaire à l'essai PaCUDAHL en 2013-2014)

Mots-clés en français :
  • Dépistage précoce de cancer
  • tumeur du col de l’utérus
  • frottis vaginal
  • médecine générale
  • facteurs socio-économiques

  • Col de l'utérus
  • Statut social
  • Médecins généralistes
  • Tumeurs du col de l'utérus
  • Détection précoce de cancer
  • Dépistage systématique
  • Frottis vaginal
  • Facteurs socioéconomiques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M285
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/06/2017

Résumé en langue originale

Introduction : En 2012 le cancer du col utérin (CCU) représentait le deuxième cancer mondial. En France, la mortalité annuelle était alors de 1 102 femmes. Le dépistage individuel par frottis cervico-utérin (FCU), recommandé mais opportuniste, touchait moins de 60 % des françaises en 2010-2013 et était réalisé par les gynécologues dans 80 à 90 % des cas. L’absence de dépistage était associée à des caractéristiques socio-économiques et géographiques individuelles : bas niveau socioéconomique, faible revenu, isolement, résidence en zone défavorisée. L’objectif de cette étude était d’étudier la corrélation entre le niveau socio-économique autour des cabinets de médecine générale des Flandres et le taux de participation au dépistage du CCU des patientes du cabinet. Méthodes : La population étudiée était l’ensemble des médecins généralistes (MG) en activité libérale au 1er janvier 2015 et inscrits à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) des Flandres. Le niveau socio-économique du quartier où était implanté le cabinet du MG était estimé par l’EDI (European Deprivation Index). Le taux de dépistage du CCU de chaque cabinet de médecine générale était mesuré sur la base des remboursements de frottis pour les patientes de 25 à 65 ans en 2013-2014. Résultats : Il existait une corrélation significative entre un faible taux de dépistage et un faible niveau socio-économique (p < 0,001) avec un odds ratio OR = 2,5 [1,6 : 3,8]. Ce lien statistique restait significatif dans les zones urbaines et rurales, ainsi que dans un modèle statistique multivarié incluant le genre du MG et sa propre pratique du FCU. Discussion : Ce travail était basé sur les premières données de l’étude PaCUDAHL-Gé dont l’objectif était la comparaison de deux dépistages du CCU, ciblés chez 2 000 femmes non précédemment dépistées, et proposés par leur médecin traitant : 1) par la méthode conventionnelle du FCU et analyse cytologique ou 2) par un dispositif d’autoprélèvement puis recherche de papillomavirus oncogènes. Une corrélation entre EDI et taux de dépistage du CCU apportait un argument fort pour un dépistage organisé ciblant directement les patientes des cabinets de MG des quartiers caractérisés comme défavorisés par cet indice agrégé.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Raginel, Thibaut

AUTEUR

  • Pignolé Serman, Fanny
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