• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2017LIL2M261
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 27/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte : En France l’incidence des syndromes coronariens aigus est proche de 120 000 personnes par an. La mortalité à la phase aigüe est de 10%. Chaque minute de retard de prise en charge du SCA met en jeu le pronostic vital du patient. Afin d’être pris en charge le plus rapidement possible par une équipe de SMUR, ces derniers sont incités à appeler le 15, cependant la douleur thoracique typique ne se retrouve que dans 40 % des SCA ST+ ce qui rend plus complexe le travail du médecin régulateur. Méthode : Etude prospective, observationnelle, descriptive, monocentrique, réalisée au SAMU 59 - centre 15 du 27/02/2017 au 09/04/2017. La question posée était : Existe-t-il des patients appelant au SAMU 59 - Centre 15 pour une douleur thoracique non traumatique, pour lesquels aucune équipe de SMUR n’est envoyée en pré hospitalier qui présentent en fait un SCA. Tous les adultes appelant pour douleur thoracique non traumatique, pour lesquels aucune équipe de SMUR n’est envoyée en pré hospitalier et ayant consulté aux urgences suite à cet appel, ont été inclus dans l’étude. Les données suivantes étaient recueillies à partir des dossiers de régulation remplis par les ARM et le médecin régulateur : les caractéristiques du patient, de la douleur thoracique, les signes de gravité et les autres signes fonctionnels. Le diagnostic final a été recueilli en rappelant les hôpitaux. Résultats : Sur les 354 appels pour douleur thoracique, 102 patients ont été inclus dans l’étude. L’âge moyen était de 59,7 ans (écart type 23 ans), avec 44 % de femmes. Parmi eux, 2% ont présentés un SCA ST + et 5 % un SCA ST -. Les autres pathologies étaient : une douleur pariétale (34 %), le stress, l’anxiété (17 %), une pathologie abdominale (11%), une pneumopathie (10%), une névralgie intercostale (7 %), une embolie pulmonaire (1%), une péricardite (2%), un pneumothorax (1%), un angor stable (2%), un angor instable (1%). Le signe de gravité le plus recherché (72%) était la dyspnée et elle était retrouvée dans 27 % des cas où elle était recherchée, le signe le moins recherché est la palpitation (6%). Parmi les autres signes fonctionnels, le plus recherché était : la gêne respiratoire (56 %), le moins recherché était la toux (8%). Conclusion : La régulation médicale des douleurs thoraciques pour lesquelles aucune équipe de SMUR n’est envoyée en pré hospitalier est spécifique cependant elle montre que l’on passe à côte de 2% de SCA ST + et de 5% de SCA ST - .

Résumé traduit

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