Titre original :

Les télangiectasies au cours de la sclérodermie systémique : distribution et associations clinico-biologiques

Mots-clés en français :
  • Sclérodermie systémique
  • télangiectasies
  • vasculopathie
  • hypertension artérielle pulmonaire
  • thrombose veineuse
  • endogline soluble

  • Sclérodermie généralisée
  • Télangiectasie
  • Hypertension artérielle pulmonaire
  • Marqueurs biologiques
  • Sclérodermie systémique
  • Télangiectasie
  • Télangiectasie
  • Hypertension pulmonaire
  • Marqueurs biologiques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine interne
  • Identifiant : 2017LIL2M275
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Les télangiectasies (TA), fréquentes au cours de la sclérodermie systémique (ScS), sont un critère de classification de la maladie, et pourraient être un marqueur clinique de la sévérité de la vasculopathie, notamment de l’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP). Notre étude visait à décrire la distribution des TA sur l’ensemble du corps, puis à déterminer leur association avec les caractéristiques clinico-biologiques des patients ScS pour enfin préciser leur utilité dans l’identification des patients atteint d’HTAP. Méthode : Les patients étaient inclus dans cette étude transversale s’ils validaient les critères ACR/EULAR 2013 de la ScS. Ceux ayant bénéficié d’un traitement par laser n’étaient pas inclus. Nous avons recueilli quantitativement les TA sur l’ensemble du corps, délimité en 16 zones corporelles. Les associations entre le nombre de TA et les caractéristiques clinicobiologiques étaient étudiées par régression linéaire en analyse univariée, ajustée puis multivariée. Résultats : Nous avons inclus 106 patients de notre Centre de Référence National dont 12 ayant une HTAP. La répartition des TA était : 37,1% sur le visage, 33,2% sur les membres supérieurs dont 26,4% sur les mains, 28,1% sur le tronc dont 17,0% sur sa partie supérieure et 1,5% sur les membres inférieurs. En analyse multivariée, le nombre de TA était indépendamment associé à l’HTAP (p=0,038), l’embolie pulmonaire (p=0,012), l’endogline soluble (p=0,034), la diminution du débit de filtration glomérulaire (p=0,038) et le sexe masculin (p=0,033). Concernant l’identification de l’HTAP, les aires sous les courbes ROC du nombre de TA sur l’ensemble du corps, sur les mains, et à la fois sur le visage et les mains étaient respectivement de 0,77(0,57-0,89), 0,77(0,57-0,88) et 0,81(0,57-0,91). Conclusion : Chez les patients atteint de ScS, les TA sont principalement localisées sur le visage, les mains et la partie supérieure du tronc. Elles sont le témoin de la vasculopathie présente dans la maladie notamment pulmonaire et peuvent être utilisées comme marqueur clinique afin d’aider à l’identification des patients atteint d’HTAP.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Launay, David

AUTEUR

  • Jouvray, Mathieu
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