Titre original :

Traitement chirurgical du prolapsus génital de la femme jeune : efficacité, complications et évolution à long terme

Mots-clés en français :
  • Prolapsus pelvien
  • femme jeune
  • chirurgie
  • complications
  • pronostic
  • grossesse

  • Utérus -- Prolapsus -- Chirurgie
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Prolapsus d'organe pelvien
  • Procédures de chirurgie gynécologique
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2017LIL2M278
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte : L’enjeu du traitement chirurgical du prolapsus génital de la femme jeune est d’obtenir le meilleur résultat anatomique possible à long terme, tout en préservant fertilité et qualité de vie sexuelle. Notre objectif était d’étudier le devenir de patientes ayant bénéficié d’un traitement chirurgical de leur prolapsus génital à un âge ≤ 40 ans. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective incluant les patientes opérées pour prolapsus génital à un âge ≤ 40 ans entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2015. Nous avons décrit l’ensemble de la population étudiée, puis nous avons constitué et comparé 3 groupes en fonction du type d’intervention réalisée : promontofixation (PF), chirurgie vaginale avec renforcement prothétique (CVP), chirurgie vaginale avec tissus autologues (CVA). Résultats : Les données de 71 patientes ont été recueillies. On observait 9.9% de récidives précoces (6 semaines post-opératoires) et 21.1% de complications précoces. A long terme, on observait 27.3% de récidives et 13.6% de complications. Dans le groupe PF, on retrouvait moins de récidives (0 récidive précoce vs 28.6% dans le groupe CVP et 20% dans le groupe CVA, p=0.001, et 3.1% de récidives tardives vs 42.9% dans le groupe CVP et 20% dans le groupe CVA, p=0.0006). On n’observait pas de différence entre les groupes concernant les complications précoces ou tardives. 8 de nos patientes ont présenté des grossesses après intervention, et 4 d’entre elles ont présenté une récidive de leur prolapsus après leur accouchement par césarienne. Conclusion : Le traitement chirurgical du prolapsus génital de la femme jeune permet l’amélioration clinique de la majorité des patientes. La promontofixation semble être la technique de choix chez les patientes ne présentant pas de désir de grossesse ultérieur.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Giraudet, Géraldine

AUTEUR

  • Hama, Yasmine
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