Titre original :

Epidémiologie et facteurs de risque de sévérité des patients hospitalisés en réanimation pédiatrique en France métropolitaine entre 2003 et 2013 pour prise en charge d’une anaphylaxie

Mots-clés en français :
  • Anaphylaxie
  • réanimation pédiatrique
  • épidémiologie
  • incidence

  • Anaphylaxie
  • Anaphylaxie
  • Réanimation en pédiatrie
  • Anaphylaxie
  • Anaphylaxie
  • Réanimation
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2017LIL2M248
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte: Le nombre d'admissions hospitalières pour anaphylaxie augmente régulièrement dans les pays développés particulièrement chez l'enfant. Il n'existe pas de données précises sur les cas d'anaphylaxie nécessitant une hospitalisation en réanimation chez l'enfant. Méthode: Etude rétrospective, multicentrique incluant les patients (<18 ans) hospitalisés en réanimation pédiatrique, en France métropolitaine, pour une anaphylaxie (2003- 2013). Les cas ont été sélectionnés avec les codes CIM10 évocateurs d'anaphylaxie. Résultats: Nous avons inclus 166 cas (58% de garçons). L'incidence était de 1,09/106 personnes/an (IC95%: 0,93-1,26) dans la population pédiatrique française (augmentation moyenne de 11% par an). La fréquence d'hospitalisations en réanimation pédiatrique pour anaphylaxie était de 0,12% et le taux de survie de 98%. Il existait 2 pics de survenue pour le nombre de cas (âge préscolaire, adolescence). La plupart des réactions étaient causées par les médicaments (50%) (antibiotiques: 26%, analgésiques: 9%, chimiothérapies: 9%) ou les aliments (37%) (lait de vache: 30%, arachide: 27%, fruits à coque: 17%). Deux phénotypes distincts de patients étaient identifiés: les patients avec une allergie médicamenteuse, survenant souvent en milieu hospitalier, rarement atopiques et avec des réactions plus sévères (hémodynamiques) et les patients avec une allergie alimentaire, souvent atopiques, avec des réactions polymorphes survenues dans des milieux de vie variés. Les tests de provocation orale représentaient 30% des anaphylaxies alimentaires et 83% des cas d'anaphylaxie alimentaire survenus à l'hôpital. Nous n'avons pas mis en évidence de facteur de risque de réaction grave (grades 1 ou 2 versus grades 3 ou 4). Conclusion : Nous confirmons l'augmentation de l'incidence des cas d'anaphylaxie, la prépondérance des causes médicamenteuse et alimentaire, celle du sexe masculin, de l'atopie et de l'asthme pour les réactions alimentaires. Notre étude alerte sur le nombre de cas liés aux médicaments, actuellement sous-estimés dans la littérature.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Pouessel, Guillaume

AUTEUR

  • Chagnon, Flore
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