Titre original :

Agressivité à l’unité pour malades difficiles de Champagne-Ardenne : point de vue des soignants et travail prévention

Mots-clés en français :
  • Agressivité
  • unité pour malades difficiles
  • point de vue des soignants
  • prévention
  • évolution

  • Unités pour malades difficiles
  • Agressivité
  • Relations personnel médical-patient
  • Hôpitaux psychiatriques
  • Agressivité
  • Relations entre professionnels de santé et patients
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2017LIL2M245
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte : La notion d’agressivité en psychiatrie, à la frontière entre la Médecine et la Loi, est notamment retrouvée chez les patients hospitalisés en Unité pour Malades Difficiles (UMD) en France. Méthode : Nous avons exploré, à l’aide d’un questionnaire distribué aux 81 soignants de l’UMD Champagne Ardenne, les données épidémiologiques des soignants, leur point de vue concernant l’agressivité, les pratiques de prévention et les éventuelles améliorations à envisager. Résultats : Le taux de participation est de 24,7%. La moyenne d’âge des soignants est de 31,6 ans. Leur ancienneté en psychiatrie est de 5,5 ans et en UMD de 3,2 ans. Ils définissent à 40% l’agressivité comme un mode d’expression. Ils pensent à 70% que l’agressivité en UMD est moins importante que dans les autres services de l’EPSM parce qu’ils y sont habitués. Les facteurs de risque d’agressivité sont les troubles neurologiques et ou cognitifs, les antécédents de violence et la présence de symptômes psychotiques. Les facteurs de protection sont la demande d’aide, le cadre et l’alliance thérapeutique. Les situations à risque sont le sentiment d’hostilité, le règlement trop rigide et le manque de nouvelle familiale. Ils utilisent comme outils de prévention l’expérience et l’observation puis les transmissions. Les soignants sont majoritairement satisfaits des moyens de prévention mis à leur disposition. 70% vivent l’agressivité au quotidien de façon non déstabilisante. L’amélioration en terme de prévention pourrait être principalement l’ouverture d’un espace de dialogue et de réflexion. Conclusion : Les UMD ont la possibilité d’évoluer pour adapter les besoins actuels des patients à la prévention.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Debontride, Olivier

AUTEUR

  • Rahimi, Aurore
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