Titre original :

Le niveau socio-économique du quartier d'un cabinet de médecine générale est-il un bon indicateur du taux de dépistage du cancer du col de l’utérus ? : étude transversale en Flandres sur 3 ans

Mots-clés en français :
  • Tumeurs du col utérin
  • dépistage
  • statut socio-économique
  • praticiens généralistes

  • Col de l'utérus
  • Statut social
  • Tumeurs du col de l'utérus
  • Détection précoce de cancer
  • Dépistage systématique
  • Facteurs socioéconomiques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M283
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Le dépistage du cancer du col de l’utérus (CCU) permettrait de diminuer son incidence et sa mortalité. Il serait peu suivi en France, particulièrement dans les milieux défavorisés. Le plan cancer 2014-2019 visait un dépistage organisé en priorisant les femmes ne se faisant pas dépister. Cibler les médecins généralistes (MG) suivant ces femmes prioritaires serait une option. L’objectif de l’étude était d’étudier si le taux de participation au dépistage du CCU était lié au niveau socio-économique du bassin d’implantation du cabinet du MG au sein des Flandres françaises. Méthodes : La caisse primaire d’assurance maladie des Flandres a fourni les données concernant les MG du secteur exerçant entre le premier janvier 2013 et le 31 décembre 2015. Nous avons attribué à chaque MG inclus l’indice de défavorisation Européen (EDI) correspondant à la zone d’implantation du cabinet. Nous avons étudié l’association entre le taux de participation au dépistage des femmes éligibles suivies par les MG inclus, et l’EDI de la zone d’implantation du cabinet. Résultats : Le taux de participation au dépistage du CCU des femmes éligibles suivies par un des 345 MG inclus était de 50,09 % en moyenne (± 7,53). Il diminuait significativement quand l’EDI de la zone d’implantation du cabinet augmentait, en analyse univariée (moyenne des différences : - 0,7860 ; IC 95 % = [- 1.0027 ; - 0,5693] ; p < 0,001) et multivariée (moyenne des différences ajustée : - 0,7919 ; IC 95 % = [- 0,9838 ; - 0,6000] ; p < 0,0001). Conclusion : Cette étude a montré que le taux de dépistage du CCU des femmes suivies diminuait quand le niveau socio-économique de la zone d’implantation du MG était moindre. Les MG des zones défavorisées pourraient être un appui au dépistage organisé une fois mis en place.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Raginel, Thibaut

AUTEUR

  • Beauvallet, Pauline
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