Titre original :

Le curage ganglionnaire améliore-t-il la survie des femmes ayant un cancer endométrial de type 1 à risque intermédiaire de récidive ? : une étude multicentrique du groupe Francogyn

Mots-clés en français :
  • Cancer de l'endomètre
  • risque intermédiaire de récidive
  • curage ganglionnaire
  • ganglion sentinelle
  • survie globale

  • Endomètre
  • Endomètre
  • Lymphadénectomie
  • Survie (médecine)
  • Tumeurs de l'endomètre
  • Récidive
  • Lymphadénectomie
  • Interventions chirurgicales prophylactiques
  • Tumeurs de l'endomètre
  • Taux de survie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2017LIL2M269
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte. L'European Society for Medical Oncology (ESMO), avec les soutiens de l'European Society for Radiotherapy and Oncology (ESTRO) et de l'European Society of Gynaecological Oncology (ESGO) a proposé une nouvelle classification en 2015, basée sur le risque de récidive du cancer endométrial (CE). Celle-ci comprend désormais les groupes à risque faible, risque intermédiaire (RI), risque intermédiaire-élevé (RIE) et risque élevé de récidive. La pertinence clinique du curage ganglionnaire reste peu claire pour le groupe à risque intermédiaire. A partir de la base de données rétrospective multicentrique française FRANCOGYN, cette étude vise à évaluer l'impact du curage ganglionnaire sur la survie globale (SG) et la survie sans récidive (SSR) pour les patientes présentant un CE de type 1 (ou endométrioïde) à RI de récidive. Méthodes. Les femmes présentant un CE à RI évalué sur des critères pré-opératoires et postopératoires (CE de type 1, de grade 1 ou 2 avec infiltration myométriale profonde (> 50%) et absence emboles vasculaires) ont eu une chirurgie première entre novembre 2002 et août 2013. Résultats. A partir de 1235 patientes sélectionnées, nous avons inclus 108 femmes présentant un CE à RI. Quatre-vingt-deux patientes (75,9%) ont eu une stadification ganglionnaire (consistant en un curage ganglionnaire pelvien +/- lombo-aortique). Parmi elles, 35 (32,4%) présentaient une atteinte ganglionnaire (dont les deux avec des micrométastases). Dix femmes avaient bénéficié de la technique du ganglion sentinelle (GS), suivie systématiquement par un curage ganglionnaire. Les pourcentages de SG à 5 ans étaient de 82,5% pour les patientes ayant eu un curage (Intervalle de Confiance (IC) à 95% [64,2-91,9]) contre 77,9% pour les femmes n'ayant pas eu de curage (IC 95% [35,4-94,2]) (p = 0,73). Les taux de SSR à 5 ans étaient de 68,9% pour les patientes ayant eu un curage (IC 95% [51,2- 81,3]) contre 68,8% pour les femmes n'ayant pas eu de curage (IC 95% [29,1-89,3]) (p = 0,67). Conclusion. Le curage ganglionnaire systématique ne semble pas améliorer la SG et la SSR pour les femmes présentant un CE à RI de récidive. La procédure technique du GS pourrait représenter une méthode de stadification ganglionnaire alternative performante et moins invasive que le curage ganglionnaire.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Collinet, Pierre

AUTEUR

  • Bougherara, Lilia
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