Titre original :

Evaluation du risque hémorragique lié aux anticoagulants oraux :enquête de pratique auprès des médecins généralistes concernant leurs patients atteints de fibrillation atriale

Mots-clés en français :
  • Hémorragie
  • effets secondaires indésirables des médicaments
  • facteurs de risque
  • évaluation des risques
  • HAS-BLED
  • anticoagulants oraux
  • antivitamines K
  • NACO
  • médecine générale
  • fibrillation auriculaire

  • Anticoagulants oraux directs
  • Fibrillation auriculaire
  • Antivitamines K
  • Hémorragie
  • Anticoagulants
  • Fibrillation auriculaire
  • Évaluation des risques
  • Hémorragie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M250
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Les anticoagulants oraux sont la principale cause d’hospitalisation pour iatrogénie en France, alors qu’ils sont sous-prescrits (1) (2) (3). L’objectif de ce travail était de réaliser un état des lieux des pratiques des médecins généralistes concernant l’évaluation du risque hémorragique (RH) chez leurs patients anticoagulés dans le cadre d’une fibrillation auriculaire non valvulaire, afin de déterminer si cette évaluation pouvait être optimisée. Méthode : Etude épidémiologique observationnelle descriptive de type enquête de pratique, réalisée par l’envoi d’un auto-questionnaire en ligne auprès d’un échantillon de 400 médecins tirés au sort parmi l’ensemble des médecins généralistes français. Résultats : Parmi les 176 médecins répondeurs, 89% évaluaient fréquemment le RH à l’instauration du traitement et 82,4% au moins une fois par an au cours du suivi. Pour cela, 71 médecins (41%) utilisaient un score et parmi eux, significativement plus de médecins évaluaient fréquemment le RH à l’instauration (p=0,03 ; IC95% [1,2 ; Inf]) et significativement plus de médecins utilisaient fréquemment chacun des items du score HAS-BLED (p=0,005). Les troubles cognitifs et le risque de chute ne figurent pas dans le score HAS-BLED mais étaient fréquemment utilisés pour évaluer le RH, par respectivement 81% et 86% des médecins. Devant un RH élevé, 56% des médecins s’adressaient fréquemment à un confrère et 24% arrêtaient fréquemment l’anticoagulation. Les médecins étaient demandeurs de formation sur la gestion du risque hémorragique de ces traitements et d’un score plus adapté à la médecine générale pour respectivement 79% et 91% d’entre eux. Par ailleurs 52% n’étaient pas à l’aise avec la gestion du RH sous anticoagulants oraux directs. Conclusion : Nos résultats incitent à favoriser l’utilisation d’un score pour évaluer le RH et à améliorer l’attitude des médecins face à un RH élevé, cela en optimisant les formations et en adaptant mieux les scores à la pratique de la médecine générale.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bayen, Marc

AUTEUR

  • Kerbiriou, Guillaume
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