Titre original :

Collaboration interprofessionnelle entre médecins généralistes et praticiens hospitaliers du CHRU de Lille. Exemple de la Hop’line

Mots-clés en français :
  • Coopération interprofessionnelle
  • lien ville hôpital
  • médecine générale
  • Hop'line
  • CHRU

  • Relations interprofessionnelles dans le domaine de la santé
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Relations interprofessionnelles
  • Études d'évaluation comme sujet
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M244
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte : La spécialisation de la médecine a rendu nécessaire le développement de la coopération interprofessionnelle entre les médecins généralistes et spécialistes. C’est dans ce but que la Hop’line a été créée par le CHRU de Lille en 2008. Elle est cependant peu utilisée par les médecins de la région. L’objectif de l’étude est d’étudier l’expérience et les représentations des médecins utilisateurs afin de déterminer les motivations et les freins à l’utilisation de ce dispositif. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative menée par entretiens semi-dirigés auprès des utilisateurs de la Hop’line. Les entretiens ont été enregistrés, retranscrits sous la forme de verbatim puis codé avec le logiciel N’Vivo®. Après triangulation des données, l’analyse a été thématique. Résultats : La saturation des données a été obtenue en 11 entretiens. La Hop’line permet d’avoir un accès facile et direct au CHRU. Les médecins généralistes discutent avec le praticien hospitalier pour résoudre un problème au cours de la consultation. Il s’agit le plus souvent de la prise en charge immédiate du patient (diagnostic, notion d’urgence, thérapeutique, question pratique) et du bilan complémentaire. La Hop’line permet également de mieux connaitre le réseau hospitalier, et d’assurer une prise en charge en secteur public. L’expérience est positive avec des réponses adaptées à la médecine générale et la proposition d’une prise en charge en soins secondaires si besoin. C’est une valeur ajoutée à la consultation. Les principales difficultés rencontrées sont liées à l’attitude de l’interlocuteur (conflit générationnel, absence de partage des connaissances, manque de considération, anonymat, qualité variable des réponses, indisponibilité). Les principaux freins à l’utilisation de la Hop’line sont les représentations négatives des médecins généralistes (peur d’être jugé, peur de déranger, impression de concurrence déloyale au secteur privé). Enfin la communication autour du dispositif est insuffisante. Conclusion : La Hop’line favorise la coopération interprofessionnelle entre la médecine ambulatoire et la médecine hospitalière. Les avis sont majoritairement positifs. On constate néanmoins des difficultés chez certains médecins à complétement s’approprier la démarche. Une formation à la coopération interprofessionnelle sur le modèle canadien pourrait faciliter les échanges entre les praticiens des différentes spécialités.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Calafiore, Matthieu

AUTEUR

  • Lemoine, Anaïs
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