Titre original :

Anaphylaxie dans les services de réanimation pédiatrique en France entre 2003 et 2013 : population, facteurs de risque et respect des recommandations

Mots-clés en français :
  • anaphylaxie
  • réanimation pédiatrique
  • enfants

  • Anaphylaxie
  • Réanimation en pédiatrie
  • Anaphylaxie
  • Anaphylaxie
  • Service hospitalier d'anesthésie
  • Facteurs de risque
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2017LIL2M264
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Le nombre d’hospitalisation pour anaphylaxie augmente chaque année. Aucune donnée n’existe actuellement concernant les hospitalisations en réanimation pédiatrique pour anaphylaxie grave. L’objectif principal de notre étude était de décrire la population des enfants hospitalisés en réanimation pédiatrique en France pour anaphylaxie, d’étudier les facteurs de risque de gravité en fonction du score clinique RING et du score de risque de mortalité PIM3. L’objectif secondaire était d’étudier le respect des recommandations, publiées par la SFMU de 2016, sur la prise en charge de l’anaphylaxie. Méthode : Les patients âgés de 0 à 18 ans hospitalisés pour anaphylaxie dans tous les services de réanimation pédiatrique en France entre 2003 et 2013 étaient inclus. Les patients éligibles étaient recherchés par des codes diagnostiques de la CIM10 correspondant aux items en lien avec l’anaphylaxie. Un formulaire standardisé de recueil était utilisé. L’adhésion aux recommandations était étudiée en se basant sur le référentiel de l’anaphylaxie de 2016. Résultats : Les 32 services de réanimation pédiatrique du Groupe Francophone de Réanimation et Urgences pédiatriques (GFRUP) ont participé à cette étude. Sur les 166 dossiers inclus, il y avait 54% de garçons, et 44% étaient d’âge préscolaire (0-5ans). Le lieu de survenue des réactions anaphylactiques était hospitalier pour 108 enfants (68%). L’allergène majoritairement incriminé était le médicament chez 86 enfants (52%) puis l’aliment chez 63 enfants (38%). Les signes cliniques prédominants au premier contact médical étaient cutanéo-muqueux (74%) et hémodynamiques (72%). Au premier contact médical, l’adrénaline était utilisée par 122 médecins (75%), 34 (22%) l’utilisaient en IM, 65 (43%) en IV et 11 (7%) en SC. Le facteur de risque retrouvé en analyse univariée et multivariée était l’allergène médicament. Les scores de gravité PAWS et PIM3 avaient une corrélation modérée avec le score de RING (coefficient de corrélation respectif à 0,49 et 0,41). La première ligne de traitement des recommandations était respectée chez 86 patients (53%), la deuxième ligne chez 54 patients (38%) et la troisième ligne chez 49 patients (30%). Conclusion : Cette première étude sur l’anaphylaxie grave en réanimation pédiatrique en France objective, que le médicament est l’allergène incriminé dans la majorité des anaphylaxies. Les recommandations de prise en charge de l’anaphylaxie restent trop partiellement appliquées par les professionnels de santé.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Leteurtre, Stéphane

AUTEUR

  • Trochu, Capucine
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