Titre original :

Rôle du médecin traitant dans le suivi des patients adultes ayant un diabète de type 1 : étude prospective quantitative et qualitative réalisée auprès de patients de la Métropole Européenne Lilloise en 2016

Mots-clés en français :
  • Diabète
  • pathologie chronique
  • éducation thérapeutique
  • médecin généraliste

  • Diabétiques
  • Insulinothérapie
  • Patients -- Satisfaction
  • Éducation des patients
  • Diabète de type 1
  • Satisfaction du patient
  • Éducation du patient comme sujet
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M091
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/04/2017

Résumé en langue originale

Contexte : La prévalence du diabète de type 1, pathologie chronique souvent diagnostiquée durant l’enfance, augmente de 3 à 4% par an. L’insulinothérapie à vie nécessite une éducation thérapeutique. Le suivi médical des diabétiques mineurs est cadré mais semble parfois se rompre à la majorité. L’étude ENTRED a montré en 2007 que 49% des adultes diabétiques de type 1 ne sont suivis que par leur généraliste. Or le Livre Blanc du diabète de la SFD estime que le suivi doit être « orchestré » par les diabétologues. L’objectif de l’étude était de connaitre les acteurs principaux du suivi du diabète. Le rôle du généraliste et les attentes des patients vis-à-vis de ce suivi. Méthode : En 2016, une étude prospective quantitative et qualitative a été menée auprès de patients diabétiques de type 1 majeurs. Des questionnaires anonymes ont été distribués auprès de 77 pharmacies de la Métropole Européenne de Lille. Les questions portaient sur les caractéristiques du diabète, le choix de l’acteur principal de suivi, les rôles du généraliste lors du suivi et les attentes des patients. Résultats : L’analyse des 49 questionnaires a montré que le suivi était majoritairement réalisé par le généraliste chez 41% des patients dont 24% exclusivement par le généraliste. Un suivi annuel chez le diabétologue été fait pour 73.47% et 21.74% ne voyaient jamais de diabétologue. L’équilibre glycémique (p=0.37), le nombre de contrôles glycémiques (p=0.1329), la participation aux ETP (p=0.1506), l’utilisation de l’ITF (p=0.5419) et la fréquence de réalisation de bilan biologique complet (p=0.9224) ne montraient pas de différence significative quel que soit l’acteur principal du suivi. Les patients sous pompes étaient majoritairement (p=0.0029) suivis par leur diabétologue. La vérification des lipodystrophies (51.02%) et le test au monofilament (67.35%) n’étaient pas réalisés par le généraliste. Le soutien psychologique (48.84%) et le dépistage des complications (55.81%) sont insuffisamment réalisés d’apres le patient. Le dépistage des complications (85.37%) et l’encadrement psychologique (76.09%) font partie des attentes des patients. Conclusion : L’équilibre glycémique et l’encadrement pluridisciplinaire étaient satisfaisants quel que soit l’acteur principal de suivi. En revanche une insuffisance de dépistage et d’informations sur les complications ainsi que l’encadrement psychologique par le généraliste était mises en évidence.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Leroy, Clara

AUTEUR

  • Fontaine, Stéphanie
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