Titre original :

Apport de l’impression 3D en chirurgie maxillo-faciale : épidémiologie de l’utilisation en autonome d’une imprimante à bas coût sur 52 cas

Mots-clés en français :
  • impression 3D
  • chirurgie maxillo-faciale
  • malformations
  • traumatologie

  • Maxillaires -- Chirurgie
  • Impression 3D
  • Conception assistée par ordinateur
  • Chirurgie stomatologique (spécialité)
  • Impression tridimensionnelle
  • Conception assistée par ordinateur
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2017LIL2M251
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/06/2017

Résumé en langue originale

Introduction : L’impression 3D est une technologie qui trouve progressivement sa place dans le milieu médical. Notre service s’est doté d’une imprimante en dépôt de fil fondu depuis septembre 2014, et nous en avons analysé l’impact sur nos pratiques. Matériel et méthodes : 52 cas pour lesquels une impression 3D a été demandée ont été analysés, de septembre 2014 à janvier 2017. Nous avons relevé les caractéristiques des modèles (taille, poids et temps d’impression), leur utilité, le type de pathologie, les caractéristiques des patients (âge, nombre de consultations) et le praticien demandant la modélisation. Résultats : sur 52 cas analysés, 16 ont eu une utilité importante, 17 une utilité moyenne, 10 une utilité faible et 9 une utilité inconnue. Ces modèles étaient demandés majoritairement dans le cadre de pathologies malformatives (19 impressions), tumorales (10 impressions) et traumatologique (9 impressions). Le temps d’impression moyen était de 671.9 +/- 373.6 minutes, pour un poids moyen par modèle de 83.3 +/- 48.1 grammes avec de grandes disparités entre les modèles. Discussions : l’impression 3D dans notre service a prouvé son utilité dans la prise en charge de pathologies malformatives et traumatologiques. Son utilité en reconstruction, chirurgie orthognathique et implantologie reste limitée dans nos pratiques actuelles. Le coût de revient des modèles est négligeable en comparaison du coût de la prise en charge globale des patients. Le développement de cette technologie dans notre service devrait se faire vers la création d’aides opératoires, mais également vers l’accréditation légale de ce genre de pratiques, et vers la sécurisation des modèles (identification et traçabilité). Conclusion : Notre service a pu tirer avantage des fonctions de base de l’impression 3D afin d’améliorer ses pratiques. Il nous reste à maitriser les outils de création assistée par ordinateur afin de pouvoir optimiser l’utilisation de notre imprimante 3D.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Nicot, Romain

AUTEUR

  • Druelle, Charles
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