Titre original :

Prise en charge de la thrombose veineuse profonde en ambulatoire : questionnaire de pratique auprès des médecins vasculaires

Mots-clés en français :
  • Thrombose veineuse profonde
  • médecins vasculaires
  • ambulatoire
  • anticoagulation
  • contention élastique

  • Thrombose veineuse
  • Anticoagulants oraux directs
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Thrombose veineuse
  • Anticoagulants
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M173
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/06/2017

Résumé en langue originale

Introduction : La thrombose veineuse profonde (TVP) est une maladie vasculaire fréquente dont l’anticoagulation est la pierre angulaire de la prise en charge. L’avènement des anticoagulants oraux directs (AOD) a entrainé un virage dans la prise en charge de la TVP. Méthode : étude transversale : questionnaire de 39 items adressé aux angiologues des Hauts-de-France par courrier électronique en mars 2017. Résultats : La population était constituée de 47 médecins vasculaires. A la phase aiguë de la TVP, 79% des médecins vasculaires utilisent un AOD avec une préférence pour le Rivaroxaban à 79%. Néanmoins chez les patients âgés, ils optent pour la prescription d’une HBPM à 83%. 72% réalisent un bilan biologique préthérapeutique. En traitement d’entretien, 85% prescrivent un AOD et seul 43% réalisent un suivi biologique systématique. 79% des angiologues ne préconisent pas d’immobilisation temporaire. 60% évaluent le risque hémorragique sans utiliser de score clinique. Un risque hémorragique élevé remet en cause pour 66% l’indication d’anticoagulation dans la TVP distale et pour 64% et 51%, la durée de l’anticoagulation pour la TVP proximale et distale respectivement. Concernant la contraception, 90% optent pour une contraception progestative mais 74% ne la prescrivent pas en phase aiguë. 100% des participants prescrivent une contention élastique, dont 72% de classe 3. Les avis concernant la durée de la contention divergent (seulement 35% la préconisent pendant 2 ans) 100% des participants réalisent un suivi échographique. Conclusion : Les médecins vasculaires de la région prescrivent majoritairement en phase aiguë et en entretien un AOD comme anticoagulant. Ceci est en corrélation avec les recommandations américaines mais pas avec les recommandations de l’HAS (haute autorité de santé) qui sont en faveur d’un traitement par HBPM (héparine de bas poids moléculaire) ou fondaparinux relayé par AVK (antivitamine K). Néanmoins cette recommandation doit être réévaluée. Des informations devraient être d’avantage diffusées auprès des angiologues concernant le dépistage des troubles de l’hémostase, la nécessité d’un suivi biologique au cours d’un traitement anticoagulant et les effets tératogènes des AVK ou les contre-indications des AOD lors de grossesse.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lambert, Marc

AUTEUR

  • Schacht, Emilie
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