• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Neurologie
• Identifiant : 2017LIL2M223
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 16/06/2017

Résumé en langue originale

CONTEXTE : L’objectif de la « filière première crise » du centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Lille, est de permettre aux patients ayant présenté une première crise d’épilepsie d’intégrer une filière de soin avec réalisation différée des examens complémentaires tels que l’électro-encéphalogramme (EEG) et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) encéphalique, et consultation spécialisée dans les 15 jours suivant la crise. OBJECTIF : Evaluer la filière première crise du CHRU de Lille à 20 mois de sa mise en place, à travers la proportion de patients inclus, le respect des critères d’inclusion, le respect des délais de réalisation des examens complémentaires et de la consultation. METHODES : Etude descriptive et analytique, rétrospective, monocentrique. Ont été inclus les patients âgés de plus de 15 ans et 3 mois, ayant consulté entre mars 2015 et novembre 2016 pour une suspicion de première crise d’épilepsie. Ont été recueillis : les données démographiques, le type de manifestation présentée, les délais d’obtention des examens complémentaires et leurs résultats, et celui de la consultation première crise et ses conclusions. RESULTATS : Entre mars 2015 et novembre 2016, 87 patients ont été évalués en consultation première crise. L’âge médian était de 28 ans ; 26% des patients (N=23) étaient âgés de plus de 40 ans. Le délai médian de consultation était de 27 jours, ceux de l’EEG et de l’IRM étaient de 23 jours, en dehors des examens réalisés aux urgences. Au décours de la consultation, le diagnostic de crise s’intégrant ou non dans une maladie épileptique était effectivement retenu pour 56 patients (64%), et ceux de syncope ou de crise non épileptique psychogène pour 30 patients (35%), un patient étant atteint d’encéphalopathie hépatique. Lors de la consultation, un traitement anti-épileptique a été débuté dans 7 cas ou arrêté alors qu’il avait été initié aux urgences dans 2 cas. Quinze patients (17%) ont bénéficié d’examens complémentaires au décours de la consultation, permettant de confirmer ou de redresser le diagnostic dans 11 cas. CONCLUSION : Notre travail montre les points forts de la filière que sont l’apport d’une consultation spécialisée dans le diagnostic positif et étiologique et l’accès facilité aux examens complémentaires. Certaines limites ont été observées, notamment le délai de consultation supérieur aux recommandations, et la forte proportion de syncopes adressées en consultation première crise.

Résumé traduit

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