Titre original :

Prévalence du syndrome d’apnées du sommeil après une première crise d’épilepsie chez les patients de plus de 60 ans

Mots-clés en français :
  • Syndrome d’apnées du sommeil
  • crise d’épilepsie
  • patients âgés
  • risque vasculaire

  • Épilepsie
  • Syndromes des apnées du sommeil
  • Épilepsie
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Syndromes d'apnées du sommeil
  • Prévalence
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Neurologie
  • Identifiant : 2017LIL2M224
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte - L'épilepsie et les crises provoquées chez le sujet âgé sont des problématiques fréquentes en neurologie. La première cause d'épilepsie chez la personne âgée étant les AVC, il est licite de se demander si le risque vasculaire et le risque de crise ne partageraient pas les mêmes facteurs précipitants et notamment les apnées du sommeil. En effet, chez le patient épileptique, la récidive de crises est favorisée par l’insuffisance de sommeil, dont une cause est le syndrome d’apnées du sommeil (SAS). En faisant l’hypothèse que ces patients ont un risque vasculaire accru, ce dernier pouvant à la fois augmenter le risque de crise et le risque d'apnées du sommeil, nous avons proposé de dépister de manière systématique un éventuel SAS chez ces patients. Méthode - Il s’agit d’une étude prospective, non interventionnelle, monocentrique, portant sur des patients âgés de plus de 60 ans, hospitalisés ou reçus en consultation de Neurophysiologie clinique au Centre Hospitalier de Valenciennes dans le cadre d’une première crise d’épilepsie. La technique de réalisation de la PSG suivait les recommandations de la Société Française de Recherche en Médecine du Sommeil. Elle comprenait au préalable un questionnaire renseignant notamment une échelle de somnolence d’Epworth, un agenda du sommeil et la présence de symptômes évocateurs de SAS. Résultats - Entre septembre 2011 et avril 2017, nous avons inclus 55 patients, qui ont présenté une première crise à 72 ±7,7 ans. L’IAH moyen était de 46,8 ±22/ heure de sommeil et l’IAH médian de 43,9 (interquartiles 31-60). La prévalence du SAS, défini par un IAH supérieur à 5, était de 100% et 43 patients avaient un SAS sévère (78%). Le score médian à l’échelle de somnolence d’Epworth était de 5,5 (interquartiles 2,3-8) et seulement 20% des patients avaient un score pathologique (Epworth supérieur à 10). Nous observons que les patients qui font des crises diurnes ont statistiquement une moins bonne efficacité de sommeil et inversement. Conclusion - Notre étude a permis de mettre en évidence l’existence d’une très forte association entre la présence d’un SAS préalable et la survenue d’une crise d’épilepsie chez le patient âgé, quelque soit le type de crises. Le suivi de nos patients permettrait d’évaluer le bénéfice apporté par le traitement par PPC sur la qualité de vie de ces patients, la récidive de crises, les complications vasculaires et de comparer ces données avec celles obtenues chez des patients n’ayant reçu qu’un traitement antiépileptique ou l’association des deux.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Perriol, Marie-Pierre

AUTEUR

  • Bancilhon, Jean-Baptiste
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