• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2017LIL2M191
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 07/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Les médecins généralistes (MG) sont confrontés à la famille par leur proximité. A notre connaissance, il n’existait pas d’étude qualitative évaluant la perception de la pratique familiale chez les MG Méthode : Étude qualitative à analyse théorique par entretiens semi-dirigés auprès de MG du Nord de la France. Résultats : La médecine de famille fait partie de la médecine générale. Le médecin de famille était un médecin de la famille lors des pathologies intra-familiales. La confiance et la proximité étaient les deux critères identifiés pour le choix du médecin de famille. L’entourage apportait un nouvel éclairage dont le médecin n’avait pas connaissance. Le médecin de famille comprenait mieux son malade afin d’anticiper et soigner ses problèmes. Cependant, la proximité aux familles compliquait le respect de l’objectivité et mettait en péril le secret médical. Les conflits dans le couple étaient source de perte de neutralité du MG. Aussi, le MG avait besoin de temps et d’énergie. Pourtant, les MG aimaient le côté médecine de famille dans leur exercice. Renforcer la formation permettrait d’anticiper les difficultés. Enfin, les MG étaient pessimistes, la médecine de famille tendait à disparaître. En effet, Les anciens médecins trouvaient les jeunes médecins mieux formés mais moins disponibles. Conclusion : Rendre la médecine générale attractive par le biais de la médecine de famille empêcherait sa disparition.

Résumé traduit

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