Titre original :

Substances psychoactives et accidentalité routière

Mots-clés en français :
  • conduite automobile
  • éthanol
  • stupéfiants
  • nouveaux produits de synthèse
  • médicaments
  • législation
  • pharmacien d’officine

  • Automobilistes‎ -- Usage des médicaments
  • Accidents de la route
  • Prévention
  • Benzodiazépines
  • Hypnotiques
  • Prise de risque
  • Relations pharmacien-patient
  • Éducation des patients
  • Troubles liés à une substance
  • Accidents de la circulation‎
  • Benzodiazépines
  • Hypnotiques et sédatifs
  • Éducation du patient comme sujet
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2017LIL2E081
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 30/06/2017

Résumé en langue originale

En 2015, le bilan de l’accidentalité met en évidence que la mortalité routière a augmenté sur les routes françaises pour la seconde année consécutive. La vitesse excessive ou inadaptée reste la cause principale d’accidents mortels. L’alcool éthylique et les stupéfiants (cannabis, opioïdes, cocaïne et amphétamines) sont, quant à eux, en deuxième et troisième position en termes d’accidentalité, surtout chez les 18 – 44 ans. Le fait de les consommer séparément ou conjointement altère les capacités psychomotrices et cognitives du conducteur, l’exposant à un sur-risque d’accident de la circulation. De nombreuses études et tests sur simulateurs montrent, en général, des troubles de la coordination, une augmentation du temps de réaction et un rétrécissement du champ visuel. La législation prévoit des épreuves de dépistage et de confirmation pour mettre en évidence la consommation de ces substances. Si la conduite en état alcoolique et/ou si la consommation de stupéfiants est ou sont confirmées, le conducteur est passible de nombreuses sanctions sur le plan pénal, civil et administratif. Par ailleurs, la France fait face depuis peu à l’émergence grandissante sur le marché, de nouveaux produits de synthèse imitant différents produits illicites. D’autre part, près de 4 % des accidentés de la route ont été exposés à un médicament potentiellement dangereux. Les médicaments du système nerveux, en particulier les benzodiazépines et hypnotiques, sont particulièrement impliqués dans les accidents de la circulation. La délivrance par le pharmacien d’officine doit ainsi s’accompagner d’un conseil adapté, en avertissant le patient des potentiels effets indésirables pour la conduite, mais aussi, en le sensibilisant aux différents pictogrammes apposés sur les conditionnements extérieurs.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Allorge, Delphine

AUTEUR

  • Decubber, Delphine
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