Titre original :

« Coeur, artères et femmes », un parcours de soins pour les femmes ménopausées à risque cardio-vasculaire : évaluation à 4 ans

Mots-clés en français :
  • Maladie cardio-vasculaire
  • prévention cardio-vasculaire
  • dépistage cardio-vasculaire
  • risque cardio-vasculaire
  • femme
  • parcours «coeur, artères et femmes»

  • Appareil cardiovasculaire -- Maladies
  • Femmes
  • Ménopause
  • Parcours de soins coordonnés
  • Maladies cardiovasculaires
  • Maladies cardiovasculaires
  • Ménopause
  • Santé des femmes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Cardiologie et maladies vasculaires
  • Identifiant : 2017LIL2M234
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte : La maladie cardio-vasculaire (CV) est la 1ère cause de mortalité chez la femme. Les femmes sont sous-dépistées, et sous-traitées. Les bouleversements métaboliques et vasculaires de la ménopause sont à haut risque CV. Le parcours de soins « Coeur, artères et femmes », initié en 2013, a pour but d’améliorer la prise en charge CV des femmes à risque, notamment à la ménopause. Méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle prospective, avec recueil rétrospectif, portant sur des femmes ménopausées hospitalisées au CHRU de Lille, dans le service d’HTA et de médecine vasculaire, de 2013 à 2016, dans le cadre du parcours « Coeur, artères et femmes ». L’objectif principal était d’évaluer la pertinence du parcours de soins pour l’amélioration de la prévention, du diagnostic et du traitement chez la femme ménopausée à risque cardio-vasculaire. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer la coordination inter-spécialités et d'étudier le rôle des antécédents gynéco-obstétricaux sur le risque CV global. Résultats : Parmi les 397 femmes de notre population, 63% étaient stratifiées à très haut risque CV selon l'AHA. Les facteurs de risque CV n'étaient pas contrôlés (67% pour l'HTA, 80% pour la dyslipidémie et 43% pour le diabète), Les thérapeutiques étaient adaptées selon les recommandations avec augmentation significative à la sortie d’IEC, d’inhibiteur calcique et de diurétique thiazidique, (p=0.001), et du taux de la trithérapie à visée vasculaire (p=0.002). On objectivait une augmentation entre 2013 et 2016 de la liaison avec le gynécologue (p=0.002), du nombre d’items gynécologiques renseignés (p<0.001), et du taux de médecin traitant comme adresseur (p=0.001). Une maladie athéromateuse a été dépistée chez 127 femmes (18 coronaropathies, 84 athéromes carotidiens, 8 artériopathies de membres inférieurs, 35 sténoses de l'artère rénale). L'ancienneté de la ménopause de plus de 10 ans (OR:4.6; IC:2.7-7.7; p<0.001) et la gestité (OR:1.7; IC :1.04-2.08; p=0.03) étaient significativement associées de manière indépendante au risque CV et la maladie athéromateuse et permettaient d'améliorer la stratification du risque CV. Conclusion : Le parcours « Coeur, artères, femmes » permet une amélioration de la prise en charge de la maladie cardio-vasculaire chez les femmes ménopausées à risque. La coordination inter-spécialités tend à s’intégrer aux pratiques. Il s’agit d’un parcours de santé pilote à proposer à d’autres centres multidisciplinaires.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Madika, Anne-Laure

AUTEUR

  • Langlet, Sandra
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