Titre original :

Oxygénothérapie nasale à haut débit dans un service de pédiatrie générale

Mots-clés en français :
  • Oxygénothérapie à haut débit
  • canules nasales
  • bronchiolite
  • asthme
  • pneumopathie
  • pédiatrie

  • Insuffisance respiratoire aigüe
  • Insuffisance respiratoire aigüe
  • Oxygénothérapie
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Insuffisance respiratoire
  • Insuffisance respiratoire
  • Oxygénothérapie
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2017LIL2M230
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte: L’oxygénothérapie nasale à haut débit (ONHD) permet de délivrer par l’intermédiaire d’une canule, un flux d’air humidifié et chauffé, et dont la fraction inspirée en oxygène peut être réglée. Cette technique présente de multiples avantages (physiologiques, simplicité d’utilisation) qui expliquent son utilisation croissante pour la prise en charge des détresses respiratoires aigües. En pédiatrie, cette méthode d’oxygénation est utilisée préférentiellement dans les services de réanimation ou les unités de soins continus. Nous avons voulu rapporter sa sécurité d’emploi dans un service de pédiatrie d’un centre hospitalier général. Méthode : Cette étude observationnelle et prospective, incluait tous les enfants atteints d’insuffisance respiratoire aigüe (bronchiolite, asthme et pneumopathie) ayant nécessité la mise en place d’ONHD avec le générateur Airvo2™ (Fischer&Payckel) au centre hospitalier de Saint Brieuc, entre juin 2015 et mars 2017. Les indications, l’utilisation, les éléments de surveillance ainsi que les décisions de transfert en réanimation figuraient dans un protocole. L’objectif premier était d’évaluer sa sécurité d’emploi au regard des effets secondaires observés et des transferts secondaires. Résultats : Trente-sept enfants âgés en moyenne de 2 ans et 3 mois (médiane à 3 mois), souffrants de bronchiolite (n=21 soit 57%), d’asthme (n=9 soit 24%) ou de pneumopathie (n=7 soit 19%) ont été traités par ONHD. La durée moyenne d’utilisation de l’ONHD était de 26 heures. Aucun évènement indésirable n’a été observé. 10 enfants (27%) ont dû être transférés en réanimation (médiane à 4h) dans un centre hospitalier universitaire de la région (7 pour bronchiolite, majoritairement apnéisante, et 3 pour crise d’asthme). Au final, seuls 6 (soit 16%) ont nécessité en réanimation une escalade thérapeutique, via la mise en place d’une ventilation non invasive. Aucun enfant n’a été intubé. Conclusion : L’utilisation de l’OHND dans un service de pédiatrie générale pour la prise en charge des détresses respiratoires modérées parait sécure. Sa bonne tolérance et sa facilité d’utilisation sont des atouts indéniables. Son intérêt dans la prise en charge des bronchiolites, en dehors de sa forme apnéisante, parait en accord avec les données de la littérature. Les nombreuses études prospectives en cours permettront d’harmoniser les pratiques et indications de cette technique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Chevret, Laurent

AUTEUR

  • Jamin, Marie
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