Titre original :

Evaluation du nombre et des caractéristiques des interruptions de tâches des infirmiers diplômés d’état du service des urgences du centre hospitalier de Valenciennes en 2016

Mots-clés en français :
  • Interruptions de tâches
  • erreurs médicamenteuses
  • infirmier diplômé d’état
  • urgence

  • Infirmiers et infirmières
  • Soins infirmiers -- Pratique
  • Erreurs en soins infirmiers
  • Erreurs médicamenteuses
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Infirmières et infirmiers
  • Attention
  • Erreurs de médication
  • Service hospitalier d'urgences
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M187
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Les Interruptions de Tâches (IT) sont fréquentes en milieu hospitalier et notamment dans les services d’urgences. Elles contribuent aux erreurs médicamenteuses. L’objectif principal est d’évaluer le nombre et les caractéristiques principales des IT aux urgences du Centre Hospitalier de Valenciennes (CHV) en 2016, afin de proposer des solutions pour les réduire à leur minimum. Méthode : Nous avons mené une étude observationnelle, prospective, en observant successivement 9 Infirmiers Diplômés d’État (IDE) du service. Les données recueillies comportaient le poste de l’IDE observé, l’heure de l’IT, le mode, l’objet et la durée de l’interruption, la personne qui interrompt, si celle-ci est interne ou non au service et à l’hôpital, ce que faisait l’IDE au moment de l’interruption et où se trouvait-il, et enfin si l’IT était jugée pertinente ou non. L’analyse descriptive est exprimée en effectifs, pourcentages, moyennes selon un intervalle de confiance à 95% (IC 95%). Des analyses bi-variées ont également été réalisées. Résultats : Le taux d’IT pour le poste « astérisque » était de 8,37/heure et 7,68/heure pour le poste « piqueur ». Les interruptions orales étaient majoritaires à 70,13% (IC95% [64,68-75,19]). Il s’agissait à 21,1% de transmissions d’informations (IC95% [16,68-20,09]). Le personnel médical est le principal interrupteur à 27,3% (IC95% [22,37-32,68]). La prise des constantes et la préparation des traitements étaient les tâches les plus interrompues ex-aequo à 22,40% (IC95% [17,87-27,48]). Dans 64,61% des cas, l’IDE se trouvait dans le couloir au moment de l’interruption (IC95% [58,99-69,95]). Les IT n’étaient pertinentes que dans 49,03% des cas (IC95% [43,31-54,76]). Cette étude a mis en évidence une association statistiquement significative entre la pertinence et la personne qui interrompt (p=5,20e-05) et entre la pertinence et l’objet de l’IT (p=2.32e-09), au risque 5%. Conclusion : Les IT sont nombreuses aux urgences du CHV. De multiples solutions sont évoquées : déclaration systématique des erreurs, développement des canaux asynchrones, formation des professionnels et du grand public, utilisation de symboles, embauche de personnels supplémentaires, création de protocoles. Il apparait que la mise en place simultanée de plusieurs solutions obtient de meilleurs résultats sur la diminution du taux d’IT. Une étude future évaluant l’impact des solutions mises en place, sur le taux d’interruption, serait à envisager.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Le Beuan, Céline

AUTEUR

  • Clauw, Emmelyne
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