Titre original :

La prise en charge du Molluscum contagiosum chez l'enfant . Enquête auprès de médecins généralistes du Nord Pas de Calais

Mots-clés en français :
  • Molluscum contagiosum
  • enfant
  • médecine générale
  • thérapeutique

  • Molluscum contagiosum (maladie)
  • Médecins généralistes
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Virus du molluscum contagiosum
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Virus du molluscum contagiosum
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M174
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Le molluscum contagiosum (MC) est une pathologie virale transmise par le Molluscipoxvirus, touchant la peau et plus rarement les muqueuses. Il n'existe actuellement pas de consensus quant à la prise en charge et de nombreuses thérapeutiques sont disponibles. L'objectif de cette étude est de connaître l'attitude thérapeutique proposée par les médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais et l'éventuelle orientation vers le médecin spécialiste. Méthode : Ce travail est une enquête de pratique en médecine générale de type épidémiologique. 350 médecins généralistes ont été interrogés par questionnaire transmis par courrier postal le 24 septembre 2015. Résultats : 151 réponses ont été obtenues soit un taux de réponse de 43.1%. Le nombre moyen de consultations pour molluscum contagiosum durant les trois derniers mois était de 4 (3.3 ; 4.7) avec une médiane à 3. Sachant qu'un médecin peut préconiser plusieurs thérapeutiques, 100 (66.2%) adressaient au dermatologue, 68 (45%) utilisaient le curetage, 54 (35.8%) l'abstention thérapeutique, 52 (34.4%) les topiques, 46 (30.5%) l'homéopathie, 32 (21.2%) la cryothérapie et enfin 4 (2.6%) les huiles essentielles. 29 médecins (19.2%) avaient recours à une seule technique, 41 (27.2%) à deux techniques, 79 (52.3%) à trois techniques et 2 (1.3%) à quatre techniques. Le nombre élevé de MC et la localisation du MC comme le visage poussaient les médecins à adresser au spécialiste. Concernant le curetage, 57% des médecins estimaient ne pas le maîtriser, 43.5% le trouvaient trop douloureux, 57% trop chronophage et 61.5% jugeaient sa pratique difficile en cabinet. L'abstention thérapeutique n'était pas une solution envisageable pour 52.3% des médecins. 63.6% des médecins se disaient intéressés par l'arrivée de nouvelles molécules. Conclusion : Les prises en charge des médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais sont diverses et variées. Il existe une tendance à adresser au dermatologue. Cependant, une grande partie des médecins généralistes pratiquent le curetage. Des recommandations semblent nécessaires afin de donner un cadre au traitement de cette pathologie et d'homogénéiser la prise en charge.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bodein, Isabelle

AUTEUR

  • Lenoir, Clotilde
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