Titre original :

Ventilation pulmonaire par krypton stable en TDM double énergie dans les pneumopathies infiltrantes diffuses

Mots-clés en français :
  • pneumopathies infiltrantes diffuses
  • scanner thoracique
  • double énergie
  • ventilation pulmonaire
  • krypton

  • Pneumopathie infiltrante diffuse
  • Scanographie
  • Thorax
  • Krypton
  • Respiration
  • Pneumopathies interstitielles
  • Tomodensitométrie
  • Radiographie thoracique
  • Krypton
  • Ventilation pulmonaire
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médicale
  • Identifiant : 2017LIL2M196
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/06/2017

Résumé en langue originale

Objectif : Rechercher une discordance entre l’étendue des anomalies de ventilation et d’infiltration pouvant expliquer les altérations des échanges gazeux chez des patients atteints de pneumopathies infiltrantes diffuses (PID). Matériel et méthodes : Quarante patients atteints de PID chroniques et présentant une désaturation en oxygène au test de marche de 6 minutes ont bénéficié d’une tomodensitométrie thoracique en double énergie (TDM-DE) après inhalation d’un mélange gazeux contenant 80% de krypton et 20 % d’oxygène. Des reconstructions d’images morphologiques et de ventilation correspondant à la cartographie du krypton étaient réalisées ; elles permettaient la recherche indépendante de signes d’infiltration pulmonaire et de défects de ventilation, ainsi que la comparaison entre l’étendue de ces deux catégories d’anomalies. Pour chaque patient, deux régions d’intérêt ont été choisies sur l’imagerie de ventilation, dans une zone normoventilée et dans une zone hypoventilée. Tous les patients ont bénéficié d’explorations fonctionnelles respiratoires (EFR). Un lien a été recherché entre la sévérité des altérations de ventilation en TDMDE et la sévérité des altérations EFR. Résultats : 682 segments étaient analysables sur l’imagerie morphologique et de ventilation. Le score d’étendue moyen et le pourcentage de segments atteints étaient globalement plus grands en morphologie qu’en ventilation (p<0.0001 pour ces 2 paramètres). Parmi les 59 segments sans infiltration morphologique, 17 (28.8%) présentaient une hypoventilation. Cinq patients (12.5%) avaient un score d’étendue d’hypoventilation plus élevé qu’en morphologie. Ils présentaient des anomalies EFR et une désaturation à la marche plus faible que le reste de la population. Sur l’imagerie de ventilation, il existait une différence d’atténuation entre les zones normo et hypoventilées (12.97 ±4.12 UH, p<0.0001). Les patients avec un score d’hypoventilation supérieur à la médiane présentaient une désaturation en oxygène plus grande (p=0.0363) et une DLCO plus faible (p=0.0464). Conclusion : L’infiltration pulmonaire était globalement plus étendue que les anomalies de ventilation. Chez des patients présentant une faible altération des échanges gazeux, l’étendue des altérations de ventilation pulmonaire était plus importante que l’étendue des signes de PID.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Rémy-Jardin, Martine

AUTEUR

  • Ploton, Loïc
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