Titre original :

Relais d’une thérapie ciblée combinée anti-BRAF + anti-MEK par une immunothérapie anti-PD1 après obtention d’une réponse complète dans le mélanome métastatique : étude rétrospective à propos de 8 observations

Mots-clés en français :
  • mélanome
  • immunothérapie
  • thérapie ciblée

  • Mélanome
  • Thérapie moléculaire ciblée
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Mélanome
  • Thérapie moléculaire ciblée
  • Immunothérapie
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Dermatologie vénéréologie
  • Identifiant : 2017LIL2M195
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Les inhibiteurs de BRAF et de MEK sont des thérapies ciblées utilisées dans le traitement du mélanome métastatique porteur d’une mutation de BRAF (50% des mélanomes). Il est actuellement recommandé de poursuivre les thérapies ciblées jusqu’à progression ou toxicité inacceptable. Chez les patients présentant une réponse complète, le maintien de ce traitement pourrait favoriser l’apparition d’une résistance. Le but de cette étude est d’évaluer le devenir des patients ayant obtenu une réponse complète grâce à une thérapie ciblée et chez qui ce traitement est interrompu et relayé par une immunothérapie anti-PD1. Méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive et rétrospective menée dans le service de Dermatologie du CHRU de Lille. Etaient inclus, tous les patients porteurs d’un mélanome métastatique muté BRAF, traités par une thérapie ciblée anti-BRAF +/- anti-MEK, et chez qui la thérapie ciblée était interrompue après avoir obtenu une réponse complète, avec un relais par une immunothérapie anti-PD1. Résultats : De mars 2015 à mars 2017, huit patients étaient inclus. La durée médiane de suivi des patients était de 482,5 jours. Le délai médian entre la première introduction des inhibiteurs de BRAF +/- MEK et l’obtention d’une première réponse complète était de 104,5 jours. Les patients étaient traités par inhibiteurs de BRAF +/- MEK durant une durée médiane de 225 jours avant le premier arrêt de la thérapie ciblée. Cinq patients (62,5%) maintenaient une réponse complète prolongée pendant une durée médiane de 234 jours après le relais de la thérapie ciblée par des anti-PD1. Trois patients (37,5%) présentaient une récidive du mélanome métastatique après un délai médian de 65 jours. Ces trois derniers patients bénéficiaient de nouveau d’une thérapie ciblée combinée anti-BRAF + anti-MEK lors de la récidive : deux patients présentaient une réponse objective et un patient présentait une progression de sa maladie. Pour ces trois patients, la durée d’utilisation totale de la thérapie ciblée a été prolongée avec une médiane d’utilisation de β47 jours (avec une médiane de 187 jours pour la première introduction et une médiane de 111 jours lors de la réintroduction). Conclusion : Cette stratégie séquentielle pourrait permettre de limiter l’apparition des résistances en diminuant la pression de sélection et en évitant l’émergence des clones résistants aux anti- BRAF + anti-MEK. L’utilisation de la thérapie ciblée combinée pourrait créer un microenvironnement tumoral favorable augmentant l’efficacité de l’immunothérapie anti-PD1 en relais. Elle pourrait permettre de réaliser une épargne thérapeutique en conservant une ligne de traitement efficace. Il serait alors possible de réintroduire un anti-BRAF + anti-MEK en cas de progression de la maladie.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Mortier, Laurent

AUTEUR

  • Desvignes, Céline
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