Titre original :

Evaluation de la courbe d'apprentissage en sialendoscopie par la méthode CUSUM

Mots-clés en français :
  • Sialendoscopie
  • Méthode CUSUM

  • Glandes salivaires‎--Maladies
  • Sommes cumulées, Méthode des
  • Chirurgie opératoire
  • Endoscopie
  • Glandes salivaires
  • Conduits salivaires
  • Endoscopie
  • Courbe d'apprentissage
  • Langue : Français
  • Discipline : Chirurgie dentaire
  • Identifiant : 2016LIL2C074
  • Type de thèse : Doctorat de chirurgie dentaire
  • Date de soutenance : 14/10/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La sialendoscopie est une technique mini-invasive qui permet d’explorer par un abord endoscopique l’ensemble de l’arbre salivaire. Cette technique a été développée afin de diagnostiquer et de traiter les pathologies obstructives et inflammatoires des glandes salivaires. L’adoption d’une technologie innovante comme la sialendoscopie passe par une évaluation de la courbe d’apprentissage. L’objectif de l’étude était d’évaluer la courbe d’apprentissage de la sialendoscopie par la méthode CUSUM. Méthode : Une analyse rétrospective a été réalisée sur 140 patients ayant bénéficié d’une sialendoscopie diagnostique ou interventionnelle par un unique opérateur pour des symptômes obstructifs et/ou inflammatoires des glandes salivaires entre 2009 et 2015. La courbe d'apprentissage pour la sialendoscopie a été évaluée à l'aide de la méthode des « sommes cumulées » (CUSUM). Le critère de jugement principal était la mesure du temps opératoire. Les données préopératoires, peropératoires, et postopératoires, ont été recueillies puis comparées à celles rapportées dans la littérature et en fonction des phases d’apprentissage. Résultats : Cent cinquante-trois glandes ont été explorées (70 parotides, 83 glandes sous-mandibulaires) sur la période d’inclusion. L’analyse du temps opératoire par la méthode CUSUM a permis d’identifier deux phases distinctes avec un point maximal atteint à partir du 73éme cas. Le temps opératoire pour les 73 patients de la phase I (phase d’apprentissage) était significativement plus long que pour les 67 patients de la phase II (phase d’efficacité) (55,9±30,4min vs 37,4±22.4min ; p<0,001). Le taux de succès global (comprenant la symptomatologie) a été significativement amélioré lors de la phase II par rapport à la phase I (87,5% vs 62,9% ; p=0,001). Le nombre de conversions en sialadénectomie était significativement plus faible lors de la phase d’efficacité comparativement à la phase d’apprentissage (3,1% vs 12,9% ; p=0,04). Conclusion : Cette étude estime une courbe d’apprentissage de 73 cas pour permettre l’acquisition progressive d’un savoir-faire en sialendoscopie permettant de diminuer le temps opératoire tout en améliorant le taux de succès. Le taux de complication et la tolérance de cette technique restent excellents.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Choussy, Olivier

AUTEUR

  • Rohart, Justine
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