Titre original :

Impact du dosage urinaire des toxiques sur la prise en charge des patients hospitalisés dans le service d’addictologie du Centre Hospitalier de Roubaix

Mots-clés en français :
  • Addictologie
  • sevrage
  • dépistage urinaire
  • impact
  • pertinence

  • Addictologie
  • Analyse d'urine
  • Hôpitaux
  • Études cas-témoins
  • Toxiques
  • Prise en charge de la maladie
  • Services hospitaliers
  • Études cas-témoins
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M198
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte : La réalisation du dosage urinaire des toxiques en hospitalisation dans le cadre d’un sevrage en substance psychoactive n’est encadrée par aucun protocole réglementé. Les services ont leurs propres habitudes sur la réalisation de ces dosages. Cette étude va donc évaluer l’impact du dosage urinaire des toxiques sur la prise en charge des patients hospitalisés dans un service d’addictologie. Méthode : Cette étude est un travail descriptif, observationnel dans le service d’addictologie du Centre Hospitalier de Roubaix. Les patients inclus ont répondu au questionnaire créé pour l’étude. Deux groupes ont été constitués : un groupe témoin n’a pas eu de dosage urinaire des toxiques à l’entrée, un deuxième groupe a eu un dosage urinaire des toxiques à J0 et à J2 de l’hospitalisation. Résultats : Au total, 112 patients ont été inclus. Dans les deux groupes, la majorité des patients étaient venus pour un sevrage en alcool, soit 79% des patients (IC 95% [67-89]. Il n’a pas été retrouvé de différence significative entre les deux groupes concernant le parcours de soin, à savoir : le mode de sortie (p=0,6881), la survenue d’évènement particulier (p=0,19), la durée de séjour (p=0,3676) et la notion d’un suivi après l’hospitalisation (p=0,0676). Il en est de même pour la qualité des soins avec la participation aux activités (p=0,3637) et l’atteinte de l’objectif initial de sevrage (p=0,3073). En revanche, concernant la charge de soins, ne pas avoir eu de dosage urinaire à J0 et J2 entrainait plus de contrôle des toxiques urinaires durant l’hospitalisation (p=0,0152). Conclusion : Le dosage urinaire des toxiques réalisé systématiquement à l’entrée n’apparait pas comme un facteur prédictif d’amélioration du parcours de soins ni de la qualité des soins. Il est difficile de conclure à un impact des dosages sur la charge de soins sans avoir plus de données concernant les contextes et les motivations de réalisation des dosages supplémentaire lors de l’hospitalisation. L’étude ne permet pas de proposer un protocole opérationnel sur la réalisation de ces dosages urinaires, mais suggère l’importance de s’adapter au profil du patient, aux substances consommées et à son objectif de sevrage. D’autres études plus poussées semblent nécessaires afin de conforter nos résultats.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Urso, Laurent

AUTEUR

  • Michalik, Claire
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre