Titre original :

Rebiopsies des cancers broncho-pulmonaires non à petites cellules présentant une addiction oncogénique

Mots-clés en français :
  • Cancer broncho-pulmonaire
  • rebiopsies
  • EGFR
  • ADN tumoral circulant
  • résistance
  • T790M

  • Poumon -- Cancer non à petites cellules
  • Poumon -- Cancer non à petites cellules
  • Récepteurs du facteur de croissance épidermique
  • Mutation (biologie)
  • ADN tumoral
  • Biopsie
  • Tumeurs du poumon
  • Carcinome pulmonaire non à petites cellules
  • Carcinome pulmonaire non à petites cellules
  • Récepteur du facteur de croissance épidermique
  • Analyse de mutations d'ADN
  • ADN tumoral
  • Biopsie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2017LIL2M149
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/05/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Les patients atteints d’un cancer broncho-pulmonaire présentant une addiction oncogénique peuvent bénéficier de thérapies ciblées, les inhibiteurs de tyrosine kinase, plus efficaces que les chimiothérapies usuelles. Une progression est systématique après plusieurs mois de traitement du fait d’apparition de mécanisme de résistance. L’objectif est d’étudier les différentes techniques de rebiopsies et leurs résultats. Méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective. Les patients ont été identifiés via la plateforme de biologie moléculaire du CHRU de Lille. Etait inclus tout patient présentant une addiction oncogénique, à l’exception des mutations KRAS, ayant bénéficié d’au moins une rebiopsie. Résultats : Il y avait 95 patients mutés EGFR, 14 réarrangements EML4-ALK, 6 mutations HER2, 3 mutations BRAF et 1 mutation PIK3CA. Parmi les patients mutés EGFR, un mécanisme de résistance a été identifié chez 48 patients (50,5%) incluant 49 mutations T790M, 2 amplifications de MET, 1 transformation en carcinome à petites cellules, 1 mutation C797S et 1 mutation KRAS. Il y a eu 87 rebiopsies solides et 70 biopsies liquides des patients mutés EGFR. Une mutation EGFR était retrouvé dans 85% des biopsies solides et 60,6% des biopsies liquides. Une mutation T790M était retrouvé dans 36,8% des biopsies solides et 25,3% des biopsies liquides. Il y avait une concordance de 88,6% entre les résultats des biopsies solides et liquides des mutés EGFR. L’utilisation des biopsies liquides était de plus en plus fréquente au fur et à mesure du temps et des rebiopsies. Les ponctions biopsies hépatiques et chirurgie de métastase (sauf intra-thoracique, surrénalienne et adénopathies) étaient les plus rentables pour mettre en évidence la mutation T790M alors que les ponctions lombaires étaient décevantes. Parmi les réarrangements EML4-ALK les résistances identifiées étaient 2 mutation G1202R, 1 mutation L1196M, 1 mutation V1180L, 1 mutation C1156Y et 1 amplification de ALK. Il n’y a pas eu de mécanisme de résistance mis en évidence pour les autres mutations Conclusion : La recherche de mécanisme de résistance à progression sous thérapie ciblée par rebiopsie est faisable et rentable chez une majorité de patients. La recherche sur tissu solide est la plus rentable, mais les biopsies liquides sont une alternative intéressante.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Cortot, Alexis

AUTEUR

  • Nunes, David
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