Titre original :

Evaluation des performances diagnostiques de l'élastographie en écho-endoscopie bronchique linéaire

Mots-clés en français :
  • Elastographie
  • ganglions
  • bronchoscopie

  • Bronchoscopie
  • Échoendographie
  • Élastographie ultrasonore
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Ganglions
  • Bronchoscopie
  • Endosonographie
  • Imagerie d'élasticité tissulaire
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2017LIL2M147
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/05/2017

Résumé en langue originale

Contexte : L'élastographie est une nouvelle technique permettant d'évaluer la dureté des tissus. Son application à l'écho-endoscopie oesophagienne s'est montrée pertinente. L'hypothèse est qu'un tissu tumoral perd son élasticité naturelle et devient plus dur. Peu de données sont disponibles concernant l'intérêt de l'élastographie en écho-endoscopie bronchique linéaire. Méthode : Cette étude observationnelle prospective monocentrique incluait des patients consécutifs entre mai 2015 et août 2016 ayant des adénomégalies médiastino-hilaires accessibles à une EBUS PTBA. Avant la ponction du ganglion, on réalisait une élastographie en temps réel du ganglion permettant d'obtenir un élastogramme en couleurs surimposé à l'image échographique du ganglion. 3 observateurs indépendants classaient ces élastogrammes en 3 types : type 1 (« non bleu prédominant »), type 2 (« partiellement bleu, partiellement non bleu ») ou type 3 (« bleu prédominant »). Ces observateurs étaient « en aveugle » vis-à-vis des résultats anatomopathologiques. Les types élastographiques étaient ensuite comparés avec les résultats anatomopathologiques. On évaluait la concordance entre 3 observateurs par un coefficient alpha de Krippendorff. L'analyse principale retenait le type élastographique consensuel issu d'une discussion en cas de discordance entre les 3 observateurs. Résultats : 114 patients correspondant à 217 ganglions étaient analysés. Les résultats des ponctions ganglionnaires retrouvaient 97 ganglions bénins (44,7% des ganglions) et 120 ganglions tumoraux (55,3%). On retrouvait 44 élastographies (20,2%) classées en type 1, 90 élastographies (41,5%) classées en type 2 et 83 élastographies (38,3%) classées en type 3. En considérant les types 1 bénins et les types 3 malins, on retrouvait une sensibilité à 87,0% [79,5%-94,5%], une spécificité à 68,0% [55,1%-80,9%], une valeur prédictive positive à 80,0% [72,2%-89,2%], une valeur prédictive négative à 77,0% [64,9%- 89,7%], un rapport de vraisemblance positif à 2,72 [1,80-4,11] et un rapport de vraisemblance négatif à 0,19 [0,10-0,35]. L'étude de la concordance entre les 3 observateurs retrouvait un coefficient alpha de Krippendorff à 0,54 [0,45 ; 0,64] correspondant à une concordance modérée. Conclusion : L'élastographie ne permet pas d'éviter la ponction trans-bronchique à l'aiguille. Elle peut néanmoins être d'une aide précieuse pour cibler les ganglions à ponctionner lorsqu'ils sont nombreux, ou pour cibler la zone d'intérêt au sein d'un ganglion.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Fournier, Clément

AUTEUR

  • Valentin, Victor
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