Titre original :

Les dysraphismes spinaux fermés : comment améliorer le diagnostic anténatal ?

Mots-clés en français :
  • Diagnostic anténatal
  • dysraphisme
  • échographie obstétricale
  • scanner foetal
  • IRM foetale

  • Spina bifida
  • Spina bifida
  • Foetus -- Malformations
  • Foetus -- Malformations
  • Diagnostic prénatal
  • Spina bifida occulta
  • Malformations et maladies congénitales, héréditaires et néonatales
  • Diagnostic prénatal
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médicale
  • Identifiant : 2017LIL2M166
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/05/2017

Résumé en langue originale

Contexte Une majorité des dysraphismes spinaux fermés (DSF) ne sont pas diagnostiqués en anténatal, avant tout parce que la moelle et le canal rachidien ne sont pas systématiquement étudiés lors des échographies de dépistage. L’objectif principal de l’étude était d’étudier les apports des différentes modalités d’imagerie anténatale à partir d’une cohorte de patients suivis à l’hôpital Jeanne de Flandre dans le cadre du diagnostic anténatal (DAN) des DSF afin de tirer des enseignements pour en améliorer le dépistage. Matériel et Méthodes Les patients présentant un DSF suivis dans le service de neurochirurgie du CHRU de Lille de décembre 2011 à décembre 2016 qu’ils aient été de découverte anténatale ou post-natale, ont été inclus. Le diagnostic a été confirmé par l’IRM médullaire post-natale ou la chirurgie. Nous avons établi la liste des malformations rencontrées, les signes d’alerte échographiques, le pourcentage de DAN, l’apport de chacune des techniques utilisées ainsi que le diagnostic final. Résultats Notre étude a inclus 38 patients présentant un DSF, dont 17 DAN (45 %). Pour les cas de DAN, les signes d’appel échographiques ont été la masse postérieure des parties molles, la position basse du cône terminal, les anomalies de morphologie vertébrale et les anomalies du cordon médullaire. Le taux de DAN des masses postérieures liquidiennes était de 100 % tandis que celui des masses postérieures graisseuses était de 9% ; celui de moelle attachée basse et d’anomalies vertébrales étaient de 50 %. L’IRM foetale a été réalisée dans 12 cas. Nos cas suggèrent sa bonne performance pour caractériser le contenu d’une masse postérieure des parties molles (100 % de concordance échographie/IRM). Elle a été moins performante que l’échographie pour l’étude de sa paroi (62 % de détection d’une paroi épaisse), du niveau de terminaison du cône terminal (40% de détection d’une moelle en position basse) et de la morphologie du cordon médullaire. Le scanner foetal a été réalisé dans 7 cas, aidant à la caractérisation des anomalies vertébrales. Conclusion Le dépistage anténatal de certains DSF reste complexe. Il semble surtout difficile pour les cas de masse postérieure graisseuse, les anomalies du cône terminal et les anomalies vertébrales. L’échographie demeure l’examen de première intention et devrait systématiquement comporter trois temps d’examen : une étude rachidienne, une étude médullaire et une étude des tissus mous postérieurs. En cas de suspicion de malformation vertébrale, l’échographie devra être complétée impérativement par un scanner foetal. Notre étude suggère que l’IRM foetale pourrait être utile en cas de caractérisation échographique difficile d’une masse postérieure des parties molles. Elle semble moins performante pour l’étude médullaire.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Avni, Freddy

AUTEUR

  • Nguyen, Toan
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