Titre original :

La vaginose bactérienne : facteurs de risques endogènes/exogènes et infection au papilloma virus associée

Mots-clés en français :
  • Flore vaginale normale, vaginose bactérienne, facteurs de risque, papilloma virus, cancer de l’utérus

  • Vaginose bactérienne
  • Infections à Papillomavirus
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Conseil à l'officine
  • Facteurs de risque
  • Vaginose bactérienne
  • Infections à papillomavirus
  • Éducation du patient comme sujet
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2017LIL2E057
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 02/06/2017

Résumé en langue originale

La flore vaginale normale a un important rôle de protection vis-à-vis des pathogènes couramment rencontrés au cours de la vie. Lorsque cette flore est perturbée, de nombreuses infections peuvent survenir et notamment la vaginose bactérienne qui est l’infection la plus courante du tractus génital féminin. Bien que la vaginose reste l'une des énigmes les plus répandues dans le domaine de la médecine en raison de sa complexité et de son étiologie insaisissable, diverses recherches sur plus de 50 années établissent un lien entre la survenue et/ou la récidive de la vaginose et certains facteurs comportementaux, alimentaires, et sexuels. Ainsi, connaitre ces nombreux facteurs de risques afin de les limiter ou les supprimer, serait un grand pas en avant dans la lutte contre cette maladie certes bénigne lorsqu’il n’y a pas de gestation mais qui peut avoir un retentissement psychologique et social important lorsqu’elle devient récidivante. Au cours de la grossesse, la vaginose est connue pour déclencher de graves complications avec notamment un risque d’accouchement prématuré et donc une mortalité prénatale élevée. De plus, la vaginose est récemment soupçonnée d’être associée à l’infection au papilloma virus humain (HPV) entrainant des lésions cervicales précancéreuses. Plusieurs hypothèses sérieuses ont été avancées à l'appui de cette association mais aucune n’a pu établir le lien temporel de cause à effet. D'une part, l'infection par le HPV peut endommager l'épithélium vaginal et dégrader le mucus cervical, ce qui peut faciliter le développement de la vaginose. D'autre part, la vaginose est associée à des changements majeurs dans l'environnement vaginal qui peuvent entraîner une augmentation de l'acquisition de nouvelles infections au HPV et/ou une réactivation de l’infection latente. Ainsi, les altérations du microbiote vaginal peuvent avoir une plus grande importance pour la santé publique que par le passé car la lutte contre la survenue ou la récidive de la vaginose pourrait être un moyen de prévention des infections sexuellement transmissibles qui, dans certains cas, peuvent avoir une issue fatale entraînant la mort.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Neut, Christel

AUTEUR

  • Delalande, Adeline
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