Titre original :

En prison sans distinction: vers une approche typologique pour comprendre et prévenir les comportements violents dans la schizophrénie

Mots-clés en français :
  • Schizophrénie
  • troubles de la familiarité
  • comportements violents

  • Schizophrénie
  • Violence
  • Sosies, Illusion des
  • Psychologie des schizophrènes
  • Violence
  • Syndrome de Capgras
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2017LIL2M129
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/05/2017

Résumé en langue originale

Contexte. L’association entre schizophrénie et comportement violent est multifactorielle et ce travail propose de la clarifier. L’objectif primaire consiste à rechercher une association entre violence et trouble de familiarité. L’objectif secondaire est de rechercher des associations entre schizophrénie, comportements violents et troubles de familiarité sur la base des symptômes psychotiques et des comorbidités (abus/dépendance à l’alcool, abus/dépendance aux drogues, trouble de personnalité antisociale) afin d’étayer une approche typologique en sous-groupe déjà proposée dans la littérature. Méthode. Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective menée sur les dossiers médicaux hospitaliers des patients souffrant de schizophrénie et admis à l’UHSA du CHRU de Lille de janvier 2015 à décembre 2016. Nous avons constitué 3 groupes de patients à risque : le « Groupe 0 », le « Groupe 1 » et le « Groupe 2 » correspondant respectivement aux patients n’ayant aucun antécédent de trouble de familiarité, des antécédents d’un type de trouble de familiarité (hypofamiliarité ou hyperfamiliarité) et des antécédents des 2 types de troubles de familiarité. Nous avons comparé ces groupes sur les gestes de violence grave, l’abus/dépendance à l’alcool, l’abus/dépendance aux drogues, la symptomatologie psychotique et le trouble de personnalité antisociale. Résultats. Au total, 51 dossiers ont été inclus. Plus de la moitié des patients avaient commis un ou plusieurs gestes de violence grave et plus de la moitié des patients avaient déjà présenté au moins un type de trouble de familiarité. Seules les variables « geste violent grave », « trouble de personnalité antisociale » et « désorganisation » ont significativement différé entre les 3 groupes. Il existait une association entre troubles de la familiarité et geste violent grave. Les patients du « Groupe 0 » n’avaient pas commis plus de geste violent grave, ne souffraient pas plus de trouble de la personnalité antisociale et n’étaient pas plus désorganisés. Les patients du « Groupe 1 » étaient moins « antisociaux » et plus « désorganisés » mais ne commettaient pas plus de geste de violence. Enfin, les patients du « Groupe 2 » étaient plus violents, plus « antisociaux » et moins « désorganisés ». Conclusion. Cette étude aura permis de confirmer l’association entre troubles de la familiarité et comportements violents et de mettre en exergue différents profils cliniques de patients souffrant de schizophrénie et auteurs de comportements violents.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Horn, Mathilde

AUTEUR

  • Gharib, Axelle
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