• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2017LIL2M112
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 04/05/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Alors que le syndrome d’épuisement professionnel semble prégnant dans l’exercice médical, nous nous sommes intéressés à rechercher quelles étaient les stratégies mises en place par les médecins généralistes pour tendre à être un médecin heureux. Méthode : Pour les explorer, nous avons mené une étude qualitative par théorisation ancrée, avec réalisation d’entretiens semi-directifs menés auprès de treize médecins généralistes dans le département du Nord. Résultats : L’analyse des entretiens retrouve que les médecins cherchent à être heureux. Ils ont mis en avant 4 axes de réflexion pour tendre à l’être : la mise en place de mesures organisationnelles, la gestion du temps, le renforcement du sens donné au travail et une meilleure valorisation du travail réalisé. Le premier axe a un impact sur les autres, notamment par le regroupement entre confrères et par la mise en place de conditions d’exercice au quotidien. Les enjeux sont de préserver l’interaction vie privée/vie professionnelle, d’accéder au sentiment de satisfaction professionnelle, aux notions de travail de qualité et d’accomplissement de soi. La personnalité et les objectifs des médecins, le patient, le système actuel de soins et la menace du syndrome d’épuisement professionnel génèrent un équilibre instable, imposant la vigilance et la remise en question. Conclusion : Le syndrome d’épuisement professionnel n’est pas une fatalité ! Donner aux médecins la possibilité d’être épanouis, heureux et autonomes est un projet qui se doit d’être réfléchi et potentiellement intégré aux programmes de formation. Cette possibilité passe par l’organisation, la gestion du temps, le renforcement du sens donné au travail réalisé et la valorisation du travail.

Résumé traduit

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