Titre original :

La consommation de tabac chez des patients de la métropole lilloise prenant un traitement substitutif aux opiacés

Mots-clés en français :
  • tabac
  • traitement de substitution aux opiacés
  • sevrage
  • médecine générale

  • Tabagisme -- Thérapeutique
  • Traitement de substitution
  • Relations médecin-patient
  • Tabagisme
  • Sevrage tabagique
  • Traitement de substitution aux opiacés
  • Relations médecin-patient
  • Tabagisme
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M100
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/04/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Les dernières décennies ont vu une baisse importante du nombre de consommateurs de tabac en France. Cependant, parmi les patients prenant un traitement de substitution aux opiacés (TSO), leur proportion reste importante, et plusieurs études montrent que le sevrage tabagique est peu abordé en consultation. Objectifs : Cette étude visait à rendre compte de certaines caractéristiques socio-démographiques et cliniques d’une population de patients suivis en ville pour un TSO, en premier lieu de la consommation de tabac. Par ailleurs, elle étudiait la motivation des patients à s’en sevrer, ainsi que la manière dont le thème était abordé par le médecin traitant. Méthode : Étude sur la métropole lilloise, quantitative, par questionnaires, remplis par les patients en fin de consultation au cabinet de leur médecin traitant, en janvier et février 2017. Résultats : 89 patients ont été inclus. 94 % de ceux-ci consommaient du tabac. Le score de Fagerström moyen était à 4,74. 24 % des patients consommaient régulièrement de l’alcool, et 31 % régulièrement du cannabis. Ils étaient à 27 % au stade intentionnel vis à vis de l’arrêt du tabac, et à 12 % au stade de préparation. Le sevrage tabagique avait été abordé en consultation dans 62 % des cas. Le score de Fagerström était significativement plus élevé parmi les patients prenant de la buprénorphine que parmi ceux prenant de la méthadone. La motivation à se sevrer du tabac était inversement corrélée, significativement, au score de Fagerström. Elle était significativement moins importante parmi les patients estimant que l’héroïne présentait des risques plus graves pour la santé que le tabac. Conclusion : Cette étude confirme que les patients consommant du tabac sont nombreux parmi ceux prenant un TSO, et que le sevrage tabagique n’est pas assez abordé. Pourtant un certain nombre de patients envisage de s’en sevrer. Il serait souhaitable que les médecins généralistes se forment plus aux interventions brèves visant le sevrage au tabac, notamment à l’entretien motivationnel, afin de travailler sur les représentations qu’ont les patients de leur dépendance au tabac.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Messaadi, Nassir

AUTEUR

  • Ouss, Guillaume
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